Photo© - Carême - Image par Prierlechapelet de Pixabay
Le Carême, « un ramadan des catholiques, madame » ?
Cette interrogation paraît pour le moins tirée par les cheveux ! Et pourtant…
Dans sa tribune du 22 février 2023, le Père Danziec, chroniqueur à Valeurs Actuelles, évoque l’exemple suivant : « Dans un collège privé, la catéchiste interroge les élèves présents au cours (non obligatoire) d’instruction religieuse : “Qu’est-ce que le Carême ?” Une main hésitante se lève pour une réponse incertaine : “Le Carême, c’est pas un peu le ramadan des catholiques, madame ?” »
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L’auteur de la tribune s’indigne : « Voilà donc l’ignorance crasse en matière religieuse à laquelle ont abouti cinquante ans de prédication hasardeuse et de logique d’enfouissement de l’Église en France. Non seulement, une quantité non négligeable de personnes – de baptisés même – ignorent aujourd’hui la signification profonde du Carême, mais elles sont de plus en plus nombreuses à le définir en référence à un islam plus visible, plus affirmatif et plus décomplexé », déplore-t-il. Une véritable hérésie.
Le Père Danziec énonce ensuite les différences radicales qui sépare notre religion chrétienne de l’islam.
Premièrement, « Les rigueurs de circonstance que s’imposent catholiques et musulmans en ces périodes ne sont pas seulement différentes dans leurs contours. Elles divergent également quant à leur but. (...) Pour le chrétien, il ne s’agit pas de compenser le soir ce dont on s’est privé durant la journée, mais de faire œuvre de sacrifices discrets et de renoncements joyeux. »
C’est aussi « s’exercer patiemment à toutes les privations que sa conscience lui indique devant Dieu : l’alimentation, les écrans, les dépenses futiles. Cette grande retraite annuelle des fidèles vise à renouveler les cœurs, par un soin plus diligent porté à la vie de prière, au dépouillement, au travail des vertus, le tout couronné par une confession sincère de ses fautes. »
Tout au contraire, « (...) le ramadan s’accompagne d’une surveillance étroite de chaque musulman dans la “communauté des croyants”. (...) Lors du ramadan, dès le coucher du soleil, tous les interdits cessent pour le musulman. »
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« Tandis que le ramadan relève d’un pilier injonctif, le Carême relève d’une invitation à se convertir au Christ, précise-t-il. Un combat intérieur à la mesure d’un Dieu aimé, qui rappelle la haute valeur civilisatrice du sacrifice offert gratuitement. »
« Pour Hélie de Saint Marc, “si rien n’est sacrifié, rien n’est obtenu. La leçon chrétienne du Carême appartient à cette veine. Dans la société du moindre effort, elle a même la valeur d’une leçon de survie », conclut-il avec sagesse.
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