Image d'illustration. Photo© Shutterstock
L’islamisation de la France, jusque dans nos cimetières !
C’est un ancien conseiller municipal (SE) de Voglans (Savoie), Marcel Girardin, qui tire la sonnette d’alarme : les cimetières français sont en proie à une forme de séparatisme religieux.
Pointant les carrés musulmans dans les cimetières, il fustige une « vision religieuse ségrégationniste et discriminatoire » qui « porte atteinte aux principes essentiels de neutralité laïque et d’égalité devant la loi que prône la République française ».
Il a donc pris la décision de saisir la justice : le seize juin dernier, saisi par le tribunal administratif de Paris, le Conseil d’État a donc examiné une requête en annulation d’une circulaire du 19 février 2008, relative à l’aménagement des cimetières et aux regroupements confessionnels des sépultures.
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Marcel Girardin raconte avec détails sa longue enquête : « À l’occasion d’un article sur l’inhumation d’un réfugié syrien, en 2018, dans le carré musulman du cimetière de Chambéry, j’ai fait des recherches. Je suis tombé sur une circulaire de 2008, où la ministre de l’Intérieur [Michèle Alliot-Marie à l’époque] demandait aux préfets d’encourager les maires à favoriser la création de carrés confessionnels, au motif, notamment, de prétendus “accommodements raisonnables”. »
L’objectif de cette démarche, précise l'ancien élu savoyard : « Favoriser l’intégration des familles issues de l’immigration. » Tout est clair…
Toujours selon les investigations de Marcel Girardin, dans cette fameuse circulaire, Michèle Alliot-Marie aurait ensuite exigé des préfets, qu’ils s’assurent auprès des maires ayant accordé l’inhumation d’un administré dans un carré confessionnel « qu’aucun signe ou emblème religieux ne vienne “dénaturer” cet espace confessionnel et “heurter” certaines familles ». Or, c’est contraire au code général des collectivités territoriales (CGCT), qui stipule que « tout particulier peut, sans autorisation, faire placer sur la fosse d’un parent ou ami une pierre sépulcrale ou autre signe indicatif de sépulture ».
Quant à la loi, celle du 14 novembre 1881 sur la liberté des funérailles pose le principe de non-discrimination dans les cimetières et supprime l’obligation de prévoir une partie du terrain, ou un lieu spécifique, pour chaque culte.
La loi stipule que les cimetières doivent être des espaces « interconfessionnels », laïques et neutres. Concrètement, toute marque de reconnaissance des différentes religions est interdite dans les parties communes, tandis que les symboles religieux ne peuvent apparaître qu’au niveau des tombes…
Le Conseil d’État devrait rendre sa décision d’ici « deux à trois semaines ».
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