Muzz» propose de payer les amendes pour porter le burkini à la piscine. Photo© Capture d'écran Muzz
Quand l’islam politique utilise le marketing
De mieux en mieux : Le Figaro vient de révéler qu'une application anglaise de rencontres musulmanes appelée «Muzz» propose de payer les amendes pour porter le burkini à la piscine ! « Sœurs musulmanes, il fait chaud dehors, allez nager tranquillement. Ne vous inquiétez pas, Muzz vous remboursera si vous êtes verbalisées pour port de burkini », peut-on lire sur le site de rencontres.
Voilà ni plus ni moins, une invitation à violer la loi !
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Céline Pina, essayiste et ancienne élue locale, s’insurge dans les colonnes du quotidien :
« Comme chez les islamistes, le respect de la loi ne compte pas, quand le combat est perdu sur le terrain de la légalité, il redescend dans la rue et les appels à ne pas respecter les règles continuent. L'idée est d'obtenir par la provocation ou en créant les conditions de la violence, ce que l'État de droit interdit », commente-t-elle.
« Cette opération marketing a fait beaucoup de bruit sur les réseaux, explique Céline Pia. (...) La recherche du buzz a donc bien fonctionné et rempli son office de rappel à l'ordre identitaire et de complainte victimaire. En effet, pour justifier son positionnement, le site reprend la rhétorique islamiste, expliquant que les musulmanes sont condamnées “à un choix injuste – échapper à la canicule en nageant en bikini ou payer une amende pour avoir choisi une tenue modeste”. »
Or, argue-t-elle, « les piscines ne sont pas interdites de fait aux musulmanes parce que le burqini y est prohibé, ce sont les intégristes de l'islam politique qui se privent de piscine car elles n'acceptent pas de se plier à un règlement qui s'impose à tous. »
« Bien sûr, pour permettre aux alliés islamo-gauchiste des Frères musulmans de monter au créneau en toute hypocrisie, le site ressort l'argumentation visant à imposer le voile partout : il déclare soutenir les “droits de toutes les femmes françaises dans leurs choix vestimentaires pour se baigner”. C'est oublier que le voile n'est pas un vêtement », assène-t-elle, mais un signe identitaire.
« Ainsi, alors que la provocation est avant tout à chercher du côté islamiste, le discours, lui est profondément victimaire et joue avec l'idée d'une persécution des musulmans. Cette victimisation permet ensuite de passer le relais aux partis classiques type LFI et EELV, chargés de traiter “d'islamophobes” tous ceux qui ne sont pas dupes de la manœuvre. »
En incitant au refus de la loi, l'annonce de Muzz « encourage l'instauration d'un rapport de force permanent au nom d'une appartenance communautaire. »
« Tant qu'il ne deviendra pas plus coûteux de soutenir la vision du monde des islamistes que de s'en distinguer, ceux-ci ne cesseront de gagner du terrain au sein des Français de confession musulmane », met en garde Céline Pia.
« C'est bien pour cela qu'il s'agit d'une question de civilisation et c'est bien à cause de cela que 61% des Français pensent que “l'islam est incompatible avec les valeurs de la société française” », conclut-elle.
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