Photo© - Capture d´ecran YouTube - L'Etat islamique ferait son recrutement sur l'application TikTok i24NEWS
Internet colonisé par les djihadistes
L’influence acquise par les islamistes sur les réseaux sociaux, notamment TikTok, est un état de fait. Ces derniers parviennent à dicter le comportement de dizaines de milliers d’adolescents, comme l’on a pu le constater à l’occasion de la fête musulmane de l’Aïd. Mais plus inquiétant encore, internet est aussi le terrain de jeu des djihadistes et de leurs admirateurs.
Les médias nous répètent volontiers que les djihadistes n’ont rien à voir avec l’authentique islam… Malheureusement, tout indique le contraire. Il y a bien une continuité et non une rupture entre islam et djihadisme. L’on pourrait même dire que le djihadisme est consubstantiel à l’islam et ce dès l’origine.
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Rappelons que le fondateur de l’islam était un chef tribal et un chef de guerre : il possédait des esclaves, il a décapité lui-même 800 Juifs, et il a ordonné le meurtre de plusieurs femmes ! Au cours des dix dernières années de sa vie, Mohamed a commandé soixante-cinq campagnes et raids militaires. L’objectif de Mahomet n’était pas la défaite d’un ennemi ou d’un envahisseur étranger mais le remplacement de l’ordre social existant par un nouvel ordre basé sur une vision idéologique du monde radicalement différente. Bien sûr, ses disciples l’ont suivi dans cette voie. Après la mort de Mahomet, les premiers musulmans ont attaqué et conquis les populations de 28 pays et ont déclaré la guerre sainte aux peuples de cinq grandes religions.
Au cours des 240 premières années de l’islam, 11 califes sur 32 ont été assassinés par d’autres musulmans. Les victimes du trafic d’esclaves pratiqué par les Arabes pendant près de dix siècles représentent des dizaines de millions de personnes.
Et aujourd’hui, cette conquête violente se poursuit…
Les islamistes n’ont pas changé de croyance ou d’idéologie. En revanche, ils usent volontiers d’armes plus modernes. Aujourd’hui l’un de leurs champs de bataille favoris est internet. C’est sur la toile qu’ils peuvent déverser leur propagande et faire de nouvelles recrues. En 2014, la France a adopté une loi antiterroriste visant à éliminer rapidement les contenus internet les plus dangereux.
D’après Le Figaro, l’an dernier, l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication a adressé aux fournisseurs d’accès internet et moteurs de recherche 82.754 demandes de retrait de contenus faisant l’apologie du terrorisme et 15 177 invitant à provoquer un acte terroriste ! L’on trouve, par exemple, parmi ces contenus, des images de l’assassinat de deux touristes norvégiennes en 2018 par des djihadistes marocains. L’État islamique ou al-Qaida investissent volontiers les sites collaboratifs, les jeux en ligne ou les réseaux sociaux. Ils jouissent de cette façon d’une audience maximale auprès d’une population très large.
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Les islamistes n’ont aucun scrupule à diffuser des images cruelles. Ils savent que la violence exerce une irrésistible fascination parmi leurs admirateurs.
Certes, tous les musulmans ne sont pas des djihadistes. La plupart vivent même leur foi de façon paisible. Néanmoins, il est indéniable que la violence, la guerre, la destruction font partie de l’islam dès l’origine. De fait, le Coran est truffé d’appels au meurtre, notamment de chrétiens…
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