Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisatio - Photo©Flickr
L’islam à l’école : un véritable danger
Dans les colonnes du Figaro, Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste, s'insurge contre « 30 ans de lâcheté » de la part des responsables politiques quant à la menace grandissante de l’islamisme en France, et en particulier auprès des plus jeunes.
Pour preuve de cette influence islamique toujours plus présente, une note récente du CIPDR (Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation) évoquant une mobilisation de la sphère islamiste sur les réseaux sociaux, ciblant la laïcité à l'école.
Barbara Lefebvre y voit une conséquence logique de l'inaction de l'État pour combattre les partisans de cette idéologie, souligne le quotidien.
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« Depuis les années 1990, les politiques, malgré les lanceurs d'alerte, n'ont pas agi alors qu'ils disposaient de puissants leviers », regrette-t-elle.
Cette fameuse note, précise Barbara Lefebvre, « fait état d'une énième offensive des mouvements fréristes et salafistes pour déstabiliser l'école publique en incitant les élèves, via des réseaux sociaux tels que TikTok et Twitter, à porter des vêtements religieux (hijab, burkini) ou à imposer un certain nombre de pratiques cultuelles au sein des établissements scolaires (prières, jeûne collectif). »
Mais, s’indigne-t-elle à juste titre, « lorsqu'en 2022 des notes viennent “révéler” des situations connues et banalisées, on est en droit de se demander s'il y a vraiment un pilote à la tête du paquebot France. À moins qu'il ne s'agisse du Titanic. »
Ces situations actuelles, explique-t-elle, c’est l’aboutissement d’une intelligente stratégie de la part des islamistes, car « depuis les attentats de 2015, ils ont nettement mis en sourdine la dimension djihadiste violente préférant un discours centré sur l'individu et sa liberté à pratiquer sa religion dans un État de droit. Le port du hijab, élément central du patriarcat islamique et pierre angulaire de l'islam politique contemporain, est devenu en Occident un signe d'émancipation féministe. Chapeau les artistes ! »
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« Répondant à la quête identitaire d'une part de la jeunesse française musulmane – à l'instar d'une large part de la jeunesse – qui ne se reconnaît pas dans la société occidentale liquide du XXIe siècle, les islamistes leur parlent de fierté, de projet collectif, de racines communes », fait remarquer l’enseignante.
« Les islamistes jouent sur la corde sensible de l'individualisme occidental, éternellement en quête d'une micro-oppression, d'une micro-agression. Ils le retournent comme un gant pour servir leur objectif d'islamisation de masse des Français musulmans sur le modèle fréro-salafiste. »
« L'offensive anti-laïque est multiforme, mais à l'école ce sont les islamistes qui tiennent la corde, s’inquiète-t-elle. Car eux ne souhaitent pas fonder des écoles hors contrats intégristes où se ghettoïser, ils veulent changer la société française, la fragmenter, l'atomiser de l'intérieur. Miner l'école publique, c'est faire exploser la France », déclare-t-elle courageusement.
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