Photo© - Image par Jake Parkinson de Pixabay
Un détenu djihadiste menace de mort le personnel pénitentiaire
Cela s’est passé à la prison des Baumettes, à Marseille, début mars : le djihadiste Reda Kriket a fait l’objet d’un signalement auprès du parquet de Marseille pour outrages et menaces de mort proférés contre des surveillants de cette même prison, où il est incarcéré.
Cet individu de 41 ans originaire de Courbevoie (Hauts-de-Seine) est particulièrement dangereux : le 22 juin 2022 il avait été condamné en appel à une peine de 30 ans de réclusion criminelle, assortie d’une période de sûreté de deux tiers.
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Avant de plonger dans le terrorisme, c’était un délinquant de droit commun, condamné plus d’une dizaine de fois, notamment pour des vols par effraction ainsi qu’à main armée. C’est au milieu des années 2010, que Reda Kriket était apparu dans les radars des services antiterroristes, et surveillé en conséquence.
Peu de temps après les attentats de Bruxelles du 22 mars 2016, « six kalachnikov, sept armes de poing, 33 chargeurs », ainsi que des milliers de munitions avaient été retrouvées dans un appartement d’Argenteuil (Val-d’Oise) que Reda Kriket louait sous une fausse identité.
Lors de son procès, l’accusation a insisté sur l’évidence que Reda Kriket « préparait des attentats, coordonnés et évidemment directement liés à l’État islamique », des faits dont l’accusé a toujours nié. Il avait été condamné en première instance à 24 ans de réclusion criminelle, la cour statuant que ni la nature des attaques envisagées, ni les cibles, « ni le moment » n’avaient pu être déterminées « avec précision ».
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Le parquet avait, à l’époque, réclamé la perpétuité pour Réda Kriket. Pour cette nouvelle agression à la prison de Marseille, une enquête a immédiatement été ouverte, puis confiée aux policiers de la sûreté départementale des Bouches-du-Rhône.
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