L’Education Nationale, étendard du mouvement woke ?

Un lycée de Grenoble envisage la mise en place de mesures destinées à faciliter l'inclusion des élèves transsexuels - Photo©Flickr

L’Education Nationale, étendard du mouvement woke ?

Décidément, les « woke » et la théorie du genre ont encore de beaux jours devant eux en France. Pire, ils avancent sournoisement leurs pions pour infiltrer la société entière, en commençant par les plus jeunes.

Un exemple récent : un lycée de Grenoble envisage la mise en place de mesures destinées à faciliter l'inclusion des élèves transsexuels au sein de l'établissement.

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De quelles mesures s’agit-il ? Le compte rendu de la réunion sur la transidentité qui s’est tenue le 22 juin dernier dans les locaux du lycée Argouges est édifiant, y sont évoquées les propositions suivantes : « l’adoption d’un nouveau prénom et l’utilisation de pronom correspondant au genre », ou encore « autoriser l’élève à utiliser les toilettes et vestiaires conformes à son identité de genre ».

C’est ainsi, qu’à la rentrée prochaine, comme le révèle Valeurs Actuelles, les enseignants devront ajouter le champ « Prénom choisi » en plus de la mention « Prénom » sur le formulaire d’information traditionnellement distribué aux élèves en début d’année scolaire. Le lycée devra également mettre à disposition des élèves le désirant, des toilettes « non genrées » et « proposer un étage d’internat mixte pour permettre à celles et ceux qui ne peuvent choisir de trouver leur place ».

Dans la même lignée, l'établissement scolaire sera « sensibilisé » aux questions du « genre et de l’inclusion » et verra intervenir des associations dans le cadre d’une semaine LGBT. Un vrai bourrage de crâne en perspective.

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Alerté, le syndicat étudiant de droite UNI a manifesté, dans un communiqué, son opposition à cette nouvelle incursion woke au sein de l’Éducation nationale et demande à ce que « l'argent public ne soit pas utilisé à des fins idéologiques ».

« A Grenoble, ce genre de polémique est répétitif. La présence de l’extrême gauche se fait de plus en plus sentir dans la ville au sein des établissements scolaires », déplore Yvenn Le Coz, responsable UNI de la ville. « (...) Dans cette affaire, nous avons à faire à une minorité qui souhaite imposer sa vision des choses à la majorité avec de l’argent public et ce alors que, l’administration du lycée ne semble pas parler d’une seule voix en interne », condamne-t-il.

Source : https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/toilettes-non-genrees-et-semaine-lgbt-un-lycee-grenoblois-conquis-par-le-wokisme

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