La France gangrénée par l’idéologie woke

Marche de la Fierté à Paris, le 25 juin 2022 - Photo© Shutterstock

La France gangrénée par l’idéologie woke

Des campus nord-américains à la société française, il y a un océan, mais l’idéologie woke n’a pas tardé à le franchir. L’exemple le plus flagrant de ce raz-de-marée venu des Etats-Unis est la nomination de Pap Ndiaye au ministère de l’Éducation nationale en mai 2022.

Ce lointain successeur de Jules Ferry est un universitaire obsédé par les questions raciales depuis un séjour d’étude en Amérique durant les années 1990. Membre fondateur du Conseil représentatif des associations noires (CRAN), M. Ndiaye est à l’origine de nombreux travaux quant aux discriminations dont seraient ou auraient été victimes les personnes de couleur en France.

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Preuve de la radicalité du personnage, il a accepté de participer à un colloque où les personnes blanches étaient interdites de parole.

Droits des arbres et piste cyclable inclusive

Si la nomination de M. Ndiaye retient l’attention, elle ne doit pas être pour autant l’arbre qui cache la forêt.

A propos d’arbres, le maire de Bordeaux a frappé fort en supprimant le traditionnel sapin de Noël exposé par la municipalité, sous prétexte qu’il ne saurait être question pour lui d’exposer un « arbre mort » dans sa ville.

Il est vrai que l’édile est à l’origine d’une charte du droit des arbres… La lutte contre les discriminations inclut donc les végétaux. Son homologue de Lyon est plus « classique » dans sa chasse aux « injustices » : Grégory Doucet projette de créer des pistes cyclables « non-genrées ».

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Avec la race, le genre est l’autre cheval de bataille principal du wokisme ainsi que développement intempestif de l’écriture inclusive. Malgré la désapprobation de l’académie française, ce volapük se répand telle une traînée de poudre, y compris dans les documents administratifs, comme c’est le cas à l’Université de Nanterre.

En France, à l’instar des Etats-Unis, l’université est le terrain de jeu favori des militants « woke » pour imposer leurs lubies. Celle de Clermont-Ferrand a ainsi adopté une charte inclusive. Consigne est notamment donnée par celle-ci de « ne pas représenter les femmes portant des couleurs pastel » ou « un homme qui montre et une femme qui regarde. »

Quel sort attend les récalcitrants ? Un séjour en camp de rééducation ?

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