Un militant woke à l’Éducation nationale

Conférence UPT à Tours avec Pap Ndiaye le 06/10/2015 Photo© Université Populaire de Tours

Un militant woke à l’Éducation nationale

« Le génie français cache trop souvent un universalisme chauvin d’homme, blanc, hétérosexuel. »

C’est avec ces mots que le nouveau ministre de l’Éducation nationale condamne des siècles de grandeur française.

Au début des années 1990, Pap Ndiaye a étudié l’histoire des « minorités » raciales aux Etats-Unis, foyer de l’idéologie woke, comme autrefois l’on étudiait la sociologie marxiste en Union soviétique.

Sur le sujet, on lui doit plusieurs ouvrages, notamment : « Les Noirs américains : En marche pour l’égalité » (2009), et « Les Noirs américains : de l’esclavage à Black Lives Matter. » (2021).

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Toutefois, le principal leg de ce voyage initiatique est une vision des questions raciales, en rupture avec l’universalisme français défendu par son prédécesseur, rue de Grenelle, Jean-Michel Blanquer.

« Mon passage aux Etats-Unis m'a permis de penser la question raciale. Ce fut une forme de révélation et ce, d'autant plus qu'en France, il y a trente ans, ce sujet était très marginal dans le monde universitaire », a-t-il expliqué à « Vanity Fair » en 1998.

De retour en France, Pap Ndiaye s’est spécialisé dans l'histoire sociale des Etats-Unis et des minorités, un sujet qui n’a eu de cesse de l’obséder depuis lors.

Membre fondateur du CRAN

En 2005, M. Ndiaye participe à la fondation du Conseil représentatif des associations noires (CRAN), une association connue pour ses prises de position racialistes et indigénistes.

En 2008, il publie « La condition noire, essai sur une minorité française », un ouvrage dans lequel il applique les grilles de lectures racialistes américaines à la société française.

Pap Ndiaye a aussi importé des campus nord-américains, une volonté affichée de contraindre le monde universitaire à sortir de sa neutralité scientifique pour adopter une posture ouvertement militante.

Il faut « faire des Universités des lieux où les questions décoloniales soient pensées, enseignées, militées, diffusées », a-t-il plaidé lors d’une intervention au colloque « Fondements de la discrimination contemporaine » organisé le 15 avril 2021 en Sorbonne.

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A cette occasion, M. Ndiaye s’est également montré un partisan de la « discrimination positive » qui consiste à favoriser le parcours scolaire, académique ou professionnelle de certaines personnes en raison de leur appartenance à une minorité raciale.

D’après M. Ndiaye, il faut orienter l’argent, nerf de la guerre, vers la bonne cible et la bonne couleur : « Flécher, colorer (sic) certains contrats doctoraux dans telle ou telle discipline. »

Réunion interdite aux blancs

Plus inquiétant encore, Pap Ndiaye a participé, en 2016, à un colloque, dans l’Université occupée de Vincennes où les blancs étaient priés de se taire comme l’indique l’intitulé de cette rencontre : « Paroles non-blanches. »

Qu’aura-t-on dit si un futur ministre de l’Éducation nationale avait participé à une réunion où seuls les blancs auraient eu le droit à l’expression ?

Dans la même ligne, M. Ndiaye a délivré, l’an dernier, un rapport à l’Opéra de Paris dans lequel il recommande que les acteurs blancs ne puissent plus se grimer en noirs ou encore que les noms de certains locaux, jugés offensants pour les danseurs noirs, soient modifiés.

En 2021, nommé directeur du musée de l’Histoire de l’immigration, M. Pap Ndiaye a déclaré : « Notre mission, c’est faire de l’immigration un élément central de l’histoire nationale. »

Maintenant qu’il a charge l’instruction des petits français, Pap Ndiaye va-t-il leur faire découvrir et aimer le règne de saint Louis, l’épopée de Jeanne d’Arc et la gloire de Louis XIV ? Ou bien va-t-il faire en sorte qu’on leur inculque que la France est un pays raciste, esclavagiste et colonialiste qui doit faire repentance pour un passé jugé « honteux » ?

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