Les enfants et la folie transgenre

Image d'illustration. Photo© Sharon McCutcheon de Pixabay

Les enfants et la folie transgenre

Nous vous partageons ici quelques extraits de l’excellente tribune publiée dans les colonnes du Causeur, par Sophie Audugé, déléguée générale de SOS Education.

Le thème est d’une actualité cruciale : La dysphorie de genre, ses causes et effets.

Des chiffres atterrants sont dévoilés : « (...) En Suède, en 2001, 12 jeunes de moins de 25 ans étaient diagnostiqués dysphoriques. 17 ans plus tard, en 2018, ils étaient 1 900. Au Royaume-Uni, les demandes de transition d’enfants augmentent de 2 570 % par an. »

« Que s’est-il passé ces deux dernières décennies dans nos sociétés occidentales auprès de la jeune génération pour provoquer une telle “euphorie transgenre” ? », s’interroge Sophie Audugé.

« Ce sujet loin d’être anodin est à prendre très au sérieux, car les transitions de genre engagées par certains enfants dans l’hexagone ne sont pas sans risques. Elles s’avèrent souvent irréversibles et peuvent créer beaucoup de tourments, sans réellement répondre à un besoin identitaire », met-elle en garde.

Sophie Audugé nous livre son analyse : « (...) l’emballement actuel porte sur des enfants mal dans leur peau qui se mettent dans la tête qu’ils sont nés dans le mauvais corps, alors que la majorité d’entre eux ne fait que connaître un trouble identitaire propre à l’adolescence. »

« Sous la doctrine actuelle d’affirmer, l’identité de genre telle que dit la ressentir l’enfant, l’adulte participe à la mise sous le tapis d’une souffrance identitaire bien réelle que malheureusement la transition vers l’autre genre ne résoudra sans doute pas. Le fait d’apposer l’étiquette de dysphorie de genre est un passeport pour la prise d’hormones et des chirurgies aux conséquences physiques et psychiques lourdes et irréversibles, dont l’enfant n’a absolument pas conscience. »

« En France, l’infiltration (de cette euphorie transgenre) est plus récente mais elle n’en est pas moins inquiétante tant la contagion se répand via les réseaux sociaux (...) et maintenant par des clusters dans les écoles. Les autres pays font tous marche arrière, mais dans l’hexagone nous allons droit dans le mur », dénonce l’auteur de la tribune.

Pour preuve, la fameuse circulaire du Ministère de l’Intérieur, datée du 29 septembre 2021 et intitulée : “Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire”.

« Sous couvert de tolérance et de politique soi-disant inclusive, cette circulaire n’en constitue pas moins une véritable bombe à retardement pour nos enfants, en cela qu’elle fait entrer une idéologie militante dans les établissements scolaires alors que la France était jusqu’à maintenant plutôt préservée de ce phénomène véritablement anglo-saxon. Elle normalise et banalise également une pratique qui n’est pas sans risque pour les enfants. Rappelons tout de même que l’école n’a pas pour rôle de diffuser des idéologies, mais de transmettre des savoirs », fait remarquer si justement Sophie Audugé.

Et de conclure : « Rappelons que nous parlons d’enfants qui n’ont pas la maturité de savoir de manière certaine ce qui est bon pour eux. Oui, un enfant peut se tromper sur lui-même et, ce faisant, se mettre en danger. C’est à nous les adultes de l’en protéger. Cela ne veut pas dire ne pas entendre cet appel à l’aide, cette souffrance véritable. Cela veut dire accompagner son enfant, maintenir le lien autant que possible avec lui, gagner du temps, et mener un travail exploratoire avec des professionnels de santé ».

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Afin d'approfondir le thème, nous vous encourageons à consulter cette brochure très bien documentée, distribuée par l'Association SOS Education : https://soseducation.org/docs/notes-etudes-entretiens-tribunes/la-question-transgenre-chez-les-enfants.pdf

Source : https://www.causeur.fr/generation-trans-je-ressens-donc-je-suis-233072

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