Manifestations du mouvement Black Lives Matter à Oakland (Californie) en 2014. Photo© Annette Bernhardt - Flickr
Wokisme : le totalitarisme du 21e siècle ?
L’histoire des pays occidentaux – y compris celle de la France – se confond avec l’esclavagisme, le racisme, le colonialisme, le sexisme et l’homophobie. Il faut donc déconstruire cette histoire et l’identité dont elle est le fruit pour que triomphe pleinement l’égalité.
Voilà, résumé en peu de mots, l’idéologie « woke » qui prétend se faire l’avocat des minorités – principalement sexuelles et raciales – qui seraient « opprimées » par la majorité blanche, « hétérosexuelle » et « patriarcale. »
A l’origine, ce mouvement - né sur les campus américains – visait à promouvoir la vigilance – « woke » veut dire « éveillé » en anglais – face à des actes jugés discriminants par certaines minorités.
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Avec le temps, le mouvement woke s’est mué en un lobby puissant dont l’activité principale consiste à pratiquer la chasse aux sorcières contre tout ce qu’il juge « raciste », « homophobe », « sexiste », « transphobe », « islamophobe », « grossophobe » ou encore « spéciste », c’est-à-dire discriminant envers les animaux.
C’est cette idéologie qui est à l’origine de mouvements sociaux largement relayés par les médias comme les « marches pour le climat » ou encore le mouvement « black lives matter » qui est parvenu à obtenir que la totalité, ou presque, des équipes de football européennes mettent un genou à terre lors des hymnes nationaux, durant le championnat d’Europe des nations 2021, afin de rendre hommage à un délinquant noir tué par un policier aux Etats-Unis.
Colbert, moustiques et écritures inclusive
En France, ce mouvement à notamment pour têtes d’affiche l’égérie anti-flics Assa Traoré - sœur d’Adama Traoré, un délinquant décédé, lui aussi, lors d’une interpellation policière – ou encore l’écrivain Aymeric Caron, chantre du véganisme et défenseur acharné du droit à la vie … des moustiques !
Toujours prêts à partir au combat, la morale en bandoulière, les militants woke s’en prennent à nos statues, notamment celles de Napoléon et de Colbert, accusés d’avoir favorisé l’esclavage, à notre langue qu’ils veulent déconstruire via l’écriture dite inclusive, mais aussi à notre gastronomie, coupable, selon une chercheuse au CNRS d’être un « outil de l’identité raciale dominante ».
Toute cette hystérie porterait à sourire si elle était uniquement le fait de militants illuminés et d’étudiants attardés.
Hélas, la « pensée » woke se diffuse dans tout le corps social : à Bordeaux, le sapin de Noël a été supprimé par la municipalité au nom du « droit des arbres », l’écriture inclusive apparait dans les documents administratifs, les garçons qui prétendent appartenir au « genre » féminin sont autorisés à utiliser les douches des filles à l’école…
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Au-delà de son apparence folklorique, le wokisme est une idéologie totalitaire qui extrapole et exacerbe le schéma marxiste de la lutte des classes dans toutes les relations humaines.
Du jamais vu depuis la Révolution culturelle de Mao Tsé-toung… Si l’Occident ne prend pas garde, ces fanatiques décérébrés pourrait bien être ceux qui l’enterreront. Sans fleur ni couronne.
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