L’écologisme politique, nouveau totalitarisme ?

Qu’est-ce que les Verts vont donc vouloir encore interdire ? Le sapin de Noël ? C’est exhiber un arbre mort. Le Tour de France ? Il pollue. Les piscines privées ? Elles gaspillent l’eau. Le barbecue ? Un symbole machiste. Les jets privés ? Ils réchauffent la planète. Les corridas ? Cruel pour les animaux.

Peu à peu les masques tombent : les Verts ne veulent pas protéger l’environnement, ils souhaitent rééduquer les citoyens selon les préceptes actualisés du marxisme. Autrement dit, la nature n’est pour eux qu’une façon de faire avaler à l’opinion la pilule de leur agenda gauchiste.

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Quel rapport en effet entre le combat LGBT, par exemple, et la préservation des eaux et des sols ? Aucun. Pour pallier au manque criant de lien entre les causes qu’ils défendent et celle de l’écologie, les Verts inventent des concepts valises tels que l’éco-féminisme, mais cela trompe de moins en moins de monde. Reste une question essentielle : si la défense de la nature n’est pas la boussole idéologique des Verts, alors quelle est la route qu’ils souhaitent faire emprunter à toute la société ? Très probablement celle qui conduit à l’égalitarisme le plus radical.

Sur les traces des Soviets

Égalité entre les différentes classes sociales d’abord. Les Verts sont en cela les héritiers directs du communisme et ce n’est donc pas un hasard s’ils font systématiquement alliance avec ceux-ci, notamment au parlement européen.

Toutes les mesures économiques défendues par les écologistes s’inscrivent dans une logique de lutte des classes : surtaxation des entreprises, spoliation des « riches » via l’impôt, réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaires. S’ils parvenaient à mettre en œuvre la décroissance économique qu’ils réclament, nul doute que l’humanité serait appauvrie avec une brutalité inédite dans l’histoire. Le quotidien des pays communistes, fait de pénurie, comme c’est le cas, par exemple, au Venezuela, deviendrait celui de toute l’humanité.

A ce moment-là, les inégalités sociales n’existeront plus puisque tout le monde sera pauvre ! Bien sûr, pour imposer un projet aussi contraire au bien commun comme aux intérêts particuliers, les Verts devraient recourir à une sorte de gouvernement supranational qui imposerait la planification écologique de façon autoritaire, à la façon des Soviets d’autrefois en Russie.

Rééducation des masses

Disciples de Gramsci, les Verts étendent la lutte des classes au-delà des rapports économiques. Le nouveau prolétariat est pour l’essentiel composé de « minorités » sexuelles, raciales et religieuses dont le mouvement woke se veut le porte-étendard. Quant à la bourgeoisie honnie – dont les Verts sont bien souvent issus - elle est remplacée par les individus « cisgenres », les blancs, les chrétiens et les consommateurs de viande.

C’est ainsi que les Verts furent parmi les premiers à réclamer le « mariage égalitaire », c’est-à-dire la possibilité pour les « couples » homosexuels de s’unir par le mariage, à l’instar des couples normalement constitués d’un homme et d’une femme.

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Noël Mamère, candidat écologiste à l’élection présidentielle de 2002, a d’ailleurs été le premier maire de France à célébrer une parodie de mariage entre deux personnes du même sexe, près de 10 ans avant le vote de la loi Taubira. Aujourd’hui, les Verts veulent poursuivre cette marche en avant vers l’égalité entre les « genres » via la légalisation de l’épouvantable pratique des mères porteuses.

Ils sont également de fervents partisans de la théorie du genre qui nie l’altérité des sexes. Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a supprimé les terrains de football dans les écoles de sa ville, les accusant de favoriser la reproduction de comportements genrés.

La très médiatique députée Sandrine Rousseau, outre sa croisade contre le barbecue, est fière d’être l’épouse d’un « homme déconstruit », autrement dit, un homme qui ne correspond pas aux « stéréotypes » masculins. « Le privé est politique », a d’ailleurs prévenu la pasionaria écologiste, formule totalitaire que les commissaires du peuple de l’Union soviétique auraient sans aucun doute applaudie des deux mains.

Dans la même veine totalitaire, Aymeric Caron, aujourd’hui député écologiste de Paris, a défendu l’idée d’un « permis de voter » qui serait réservé aux citoyens jugés les plus aptes à exercer cette fonction. Après tout, pourquoi s’embarrasser d’un parti unique si seuls sont autorisés à s’exprimer ceux qui professent la même idéologie ? Autre idée communiste défendue par les Verts, importée de Chine cette fois : limiter les naissances.

Afin de préserver la planète et de « mieux accueillir les migrants », l’ancien ministre de l’environnement et cadre historique du parti, Yves Cochet, a proposé d’« inverser la logique des allocations familiales » : « Plus vous avez d’enfants, plus vos allocations diminuent jusqu’à disparaître à partir de la troisième naissance. »

Haine du monde chrétien

Rien n’échappe donc à l’entreprise de rééducation des « khmers » verts. En tout cas, rien qui n’appartienne au monde chrétien.

Si les Verts mêlent en effet régulièrement leurs voix aux laïcards pour dénoncer l’« intégrisme catholique », ils font en revanche preuve d’une tolérance à toute épreuve quand il s’agit de l’islam. C’est ainsi que le maire écologiste de Strasbourg, Mme Jeanne Barseghian, a fait voter une subvention de 2,5 millions d’euros pour la construction d’une immense mosquée néo-ottomane dans sa ville, dont la gestion est entre les mains de Millî Görüs, une confrérie musulmane fondamentaliste proche du président islamiste de la Turquie.

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A Grenoble, Éric Piolle, écologiste lui aussi, s’est illustré par sa volonté de légaliser le port du burkini dans les piscines municipales. Qu’est-ce donc qui peut expliquer une telle double morale si ce n’est la volonté inavouée de voir disparaître l’Europe chrétienne, fusse-t-il par le biais de son islamisation ? La Bible est d’ailleurs un livre que les Verts ne manqueraient pas de brûler si d’aventure ils ressuscitaient la pratique des autodafés. La raison de cette haine ? Le livre de la Genèse où Dieu consacre l’homme maître de la Création.

Pour les Verts, l’idée même d’une hiérarchie entre les espèces vivantes est un blasphème contre la sacro-sainte « égalité ». Au nom de l’« antispécisme » et de la lutte contre le réchauffement climatique, dont ils font de l’homme le coupable indiscutable, ils prétendent priver progressivement les Français de viande. De la chambre à coucher à la cuisine, c’est ainsi toute la vie privée des citoyens qui est placée sous contrôle…

Après la révolution républicaine et la révolution communiste, doit-on se préparer à une révolution écologiste ? Il est encore temps pour les Français d’ouvrir les yeux.