Notre héritage chrétien perdu à tout jamais ?

Eglise Saint-Hilaire, Melle, France - Photo© Shutterstock

Notre héritage chrétien perdu à tout jamais ?

La France a été marquée par de grands bâtisseurs, qui ont construit des chefs-d'œuvre qui constituent à nos jours une part non négligeable de notre univers civilisationnel.

Nous pouvons les parcourir rapidement, en commençant par ceux qui ont bâti de petites églises et de grandes cathédrales avec leurs vitraux qui nous rappellent le surnaturel, en passant par les savoir-faire des petits artisans, et ainsi de suite jusqu'aux grands hommes qui ont construit des bâtiments qui sont aujourd'hui visités par le monde entier.

Cet ensemble de bâtisseurs et leurs œuvres sont considérés comme étant un fruit de "l'héritage chrétien de la France", car même les plus athées de notre société sont capables d'admettre que tout cela est dû à l'influence de l'Eglise catholique dans la société civile.

Mais cet héritage est en train de disparaître sous nos yeux.

Selon un rapport sénatorial sur l’état du patrimoine religieux en France, diffusé dans les colonnes du Figaro, « ce dernier souffrirait d’un déficit d’entretien ou d’un entretien trop irrégulier. »

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Selon l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR), il y aurait 100.000 lieux de culte en France, en activité ou non. 45.000 d’entre eux, principalement des églises, sont la propriété de communes, lesquelles peuvent être très petites. « Le risque d’abandon d’une partie des édifices non protégés hors des grandes villes constitue un vrai défi, notamment pour les territoires ruraux », martèlent les sénateurs.

Un fruit de la déchristianisation

Les menaces qui pèsent sur ce patrimoine religieux sont connues. Selon Le Figaro, « au premier chef, viennent la perte de pratique croissante des Français et la désertification des campagnes, qui ont pour conséquence de vider les églises. S’y ajoutent les contraintes budgétaires accrues des communes et enfin le développement des intercommunalités, ou des relations parfois conflictuelles entre le curé affectataire et les maires. »

Les sénateurs affirment que « les édifices aujourd’hui fermés et dans lesquels le culte n’est plus célébré sont menacés d’être abandonnés, vendus ou détruits. »

D’après Le Figaro, « le risque, selon eux, est moins qu’ils passent aux mains de propriétaires privés qu’ils ne soient plus entretenus, au point de rendre leur démolition inéluctable. »

Le danger guette particulièrement les bâtiments de qualité médiocre ou dont la valeur architecturale est moins prisée, à l’instar des plus récents, construits parfois en béton. « Il ne faudra pas que dans cinquante ans on regrette de ne pas avoir pris soin des églises du XXe siècle », résume Pierre Ouzoulias. (Hauts-de-Seine, CRCE)

Selon l’OPR, entre 2500 et 5000 édifices, parce que vides, seraient menacés d’abandon, ou de suppression pure et simple.

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Pour l’instant, les destructions sont très résiduelles, ne serait-ce que parce que les habitants se dressent contre cette idée, même s’ils ne fréquentent aucune paroisse.

Quelle est la solution ?

Afin de trouver un premier pas pour sélectionner le danger qui pèse sur le patrimoine religieux, les sénateurs plaident pour en dresser un état des lieux : « Il faut lancer une opération nationale d’inventaire du patrimoine religieux et une cartographie précise sur l’ensemble du territoire, à l’horizon 2030. Sinon, les églises non protégées disparaîtront progressivement, dans l’indifférence générale », concluent-ils.

Bien que les efforts humains puissent chercher à trouver une solution à cette situation, notre héritage chrétien restera en danger tant que la France et les Français ne retourneront pas à la maison paternelle, c'est-à-dire aux enseignements de Notre Seigneur Jésus-Christ et de sa Sainte Église catholique.

On pourrait se demander, à quoi bon ces édifices si les âmes qui les parcourent sont dépourvues de sens du surnaturel ?

Source : https://www.lefigaro.fr/cultur...

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