Maires sous pression : violence accrue et État absent

Photo : Capture d’écran YouTube - Le cri du CŒUR d'un jeune maire - Antoine Valentin

Maires sous pression : violence accrue et État absent

Dans une tribune au Figaro publiée le 6 juin 2024, Antoine Valentin, jeune maire de Saint-Jeoire (Haute-Savoie), tire la sonnette d'alarme contre les ravages de l’immigration incontrôlée. La veille, dans cette même commune, un “mineur isolé” poignardait un éducateur de son centre d'accueil.

Celui qui est aussi fondateur du site Politicae pointe la responsabilité de l'exécutif en matière de lutte contre l’immigration.

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« C'est le signal d'alarme d'un maire rural. Immigration incontrôlée, explosion de la violence, risque terroriste : face à un pouvoir régalien qui peine à défendre les Français, les communes se retrouvent en première ligne et doivent assurer, avec peu de moyens, la protection de leurs administrés », dénonce l’édile de Saint-Jeoire.

« Pris en étau entre une société qui déraille et un État qui défaille, les maires de France sont de plus en plus confrontés à des situations dramatiques et d'une rare violence. »

« Aujourd’hui, un mineur isolé rattaché à un centre situé dans ma commune a poignardé son éducateur avant de mettre le feu à la villa qui l'hébergeait, se retournant ensuite contre les gendarmes et obligeant ces derniers à faire usage de leurs armes. »

« J'ai d'abord une pensée émue pour l'éducateur qui se bat contre la mort, témoigne l’élu. Au fil de mon mandat, bien que souvent en désaccord sur la politique de l'immigration de masse, j'ai appris à respecter ces hommes et femmes qui vouent leur vie, avec humanité et dévouement, à l'accompagnement de ces migrants avec bien peu de moyens. »

« J'ai aussi, évidemment, une profonde reconnaissance pour les gendarmes intervenus rapidement, malgré un sous-effectif chronique et organisé. Ils sont les derniers maillons de la sécurité de nos administrés et sur leurs épaules surchargées pèse désormais une menace trop grande. »

« En effet, loin de Paris, la réalité est implacable, dénonce-t-il avec force. Elle anéantit les coups de communication de nos ministres et révèle ce que nous refusons de voir : la faillite progressive mais certaine de notre modèle de société. En tant qu'élus locaux, en tant que maires, nous sommes enracinés dans la réalité quotidienne des Français et observons ce que nos gouvernants persistent à ignorer. »

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« Je n'ai pas peur de l'affirmer : la responsabilité de l'exécutif est double. D'une part, ils refusent d'agir concrètement contre une immigration de masse devenue incontrôlable. Et d'autre part (...). Si ce migrant était déséquilibré, que faisait-il libre et en colocation dans une villa ? Nous n'avons plus les moyens de faire face, il est temps de l'admettre. »

« En répartissant les migrants sur l'ensemble du territoire, l'exécutif disperse des barils de poudre. Une folie d'autant plus dangereuse pour les Français que les centres chargés de les prendre en charge manquent cruellement de moyens », affirme l’auteur de la tribune.

Et de conclure : « Nous, élus de terrain, voyons chaque jour les conséquences de cette inaction et de ce déni. Il est temps de prendre conscience de l'urgence de la situation et d'agir avec fermeté et détermination pour préserver la sécurité et la sérénité de nos concitoyens. L'avenir de notre société en dépend. Ce sujet devrait dépasser les coups de communication et les récupérations politiques pour aboutir, enfin, à un changement de paradigme. »

Source : https://www.lefigaro.fr/vox/societe/educateur-poignarde-par-un-mineur-isole-les-communes-n-ont-plus-les-moyens-de-faire-face-a-l-ensauvagement-20240606

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