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Les entreprises en pleine « dérive woke »
La folie « woke » continue de faire des ravages, et ce, dans toutes les parties de notre société, particulièrement les entreprises qui mettent un point d’honneur à être « inclusives »…
Comme Amadeus, par exemple, la société de gestion pour la distribution et la vente de services de voyages, numéro un mondial des réservations de voyages, dont le siège est à Madrid.
Sur sa page internet, on peut y lire cette édifiante présentation : « Ce que vous êtes fait de nous ce que nous sommes. Chez Amadeus, notre culture de l’inclusion est façonnée par nos collaborateurs : une communauté globale de plus de 140 nationalités différentes », la société se vantant d’être « une entreprise multinationale naturellement diversifiée ».
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« Chez Amadeus, nous croyons en l’importance de la diversité et de l’inclusion sur le lieu de travail et dans la société. C’est quelque chose que nous promouvons dans toute notre entreprise et qui fait partie de notre ADN », insiste le groupe.
Et dans la pratique ? C’est encore pire qu’on ne pouvait l’imaginer !
En effet, lors d’un événement interne de questions-réponses, organisé dans les bureaux d’Amadeus à Nice, en France, en juin dernier, le « maître de cérémonie » et vice-président exécutif Hotel IT solutions, Peter Waters, en profite pour rappeler les engagements de son groupe, quitte à user d’un procédé quelque peu singulier, note Valeurs Actuelles, qui relaie l’information.
« C’est une chose qui me tient vraiment à cœur. Je vais demander à chaque femme ou personne qui s’identifie au sexe non masculin de se lever dans l’assistance. (...) », demande ainsi l’animateur, qui répète trois fois « levez-vous » pour convaincre des salariés visiblement surpris, mal à l’aise ou réticents. « (...) C’est remarquable, c’est absolument incroyable, se félicite-t-il. Nous sommes une entreprise technologique où il est parfois difficile, dans les écoles d’ingénieurs, de trouver une femme de talent, mais regardez-vous ! », s’exclame-t-il.
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Il demande ensuite à un autre groupe de se lever : «[...] Tous ceux qui ne sont pas blancs et s’identifient comme n’étant pas anglo-saxons blancs européens, levez-vous s’il vous plaît. Les personnes de couleur, les Asiatiques… Bien. »
Peter Waters harangue alors son auditoire : « Les amis, regardez-ça. Souvenez-vous, vous êtes l’avenir de l’entreprise (...). Votre travail consiste à remplacer ces gens, affirme même le haut cadre en désignant de la main les trois dirigeants blancs tout sourire assis à la tribune. Je pense qu’avec cette diversité des sexes et cette diversité en général, nous avons bien posé les bases. (...) » Effarant !
Selon Valeurs Actuelles, cet échange a choqué des salariés, qui déplorent « une dérive woke » de leur entreprise, comme le dénonce l’un d’entre eux :
« Demander aux personnes non-blanches de se lever est un très bon exemple de discrimination par la couleur de peau. Demanderons-nous demain aux blancs de sortir de la salle ? Ces pratiques incitent à voir ses collègues selon leurs couleurs de peau plutôt que leurs compétences, leurs cultures, leurs visions, etc. Si le management ne désapprouve pas les propos tenus ici, cela veut-il dire qu’ils sont acceptables, voire encouragés ? »
Déjà monnaie courante aux Etats-Unis, ce genre de pratique mais surtout l’idéologie « woke » tentent de se développer en France…
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