Source photo : Tom Hilton, CC BY 2.0 via Wikimedia Commons
L’église Notre-Dame du Travail victime d’abominables profanations
Dans la nuit de dimanche 14 juillet 2024, l’église Notre-Dame-du-Travail, située dans le 14e arrondissement de Paris, a été la cible d’une attaque d’une violence inédite. Des graffitis menaçants et hostiles ont été inscrits sur les murs, avec des messages tels que : « La tête coupé a ceux qui depasseront (sic) », « je vous ferez la guerre monde chrétien (sic) » et « l’église nous voila brule la premiere partie (sic) ».
Le vicaire de l’église, le père Vincent de Mello, a confirmé la découverte de ces actes de vandalisme par une bénévole venue ouvrir l’église le lundi quinze au matin.
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Sur les lieux, une légère odeur de brûlé subsistait encore quelques jours après. De nombreux paroissiens, effarés, sont venus se recueillir dans l’édifice datant du 19e, remarquable par son armature métallique apparente, classé monument historique. « Dieu merci, le feu n’a pas pris ! », commente, soulagée, la personne chargée de l’accueil. « Dans les escaliers derrière l’accueil, il reste quelques traces de suie. Mais nous avons nettoyé tous les tags ».
Le père de Mello a précisé que certaines inscriptions contenaient des références explicites à l’islam, avec des phrases telles que : « Soumettez-vous en Allah infidèles la prière 5 fois par jour » et « Batard Jésus un seul dieu Allah ». Quant à l’orgue, il a été « défoncé ». « On attend les experts qui viendront constater les dégâts », a ajouté le vicaire. La sono a aussi été abîmée: tous les relais de micros sans fils ont été arrachés. Et l’auteur a fait ses besoins au fond de l’église », déplore-t-il.
Mais le pire de tout est cet acte innommable : une statue en bois de la Vierge Marie a été retrouvée dans l’évier dans une pièce jouxtant l’église, poignardée à la gorge avec un couteau de cuisine et accompagnée de ces deux inscriptions : « Marie voila ta destiné (sic)» ; et : « nous musulman, nous ne pouvons accepter cette pute de religion ».
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Aucune caméra n’a pu filmer le ou les responsables de ces profanations. « On pense qu’il s’agit plutôt d’une personne seule, affirme le père de Mello. Cela ressemble à des méfaits commis par quelqu’un d’un peu détraqué, mais dont on sent qu’il est clairement hostile et menaçant. (…) »
Cette attaque s’inscrit dans un contexte de hausse des actes antichrétiens en France, avec près d’un millier de cas enregistrés en 2023, dont « 90 % sont des atteintes contre les biens, comme des cimetières ou des églises », selon les chiffres du Ministère de l’Intérieur.
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