Photo : Tour de France - Image par Ton van de Blaak de Pixabay
Le Tour de France, nouvelle cible du wokisme
Dans un entretien à Valeurs Actuelles publié le vingt-cinq juillet dernier, le célèbre avocat et essayiste Gilles-William Goldnadel fustige le journal Libération qui s’était interrogé, à la veille de la dernière étape de la Grande boucle, “sur le manque de diversité dans le cyclisme en ces termes”. “Tour de France 2023 : pourquoi le peloton français est-il si blanc ?”, avait ainsi titré le quotidien d’extrême gauche.
Comme le rappelle M. Goldnadel, « l’obsession pour la race n’est pas nouvelle dans l’extrême gauche. Elle est devenue même totalement pathologique avec le racialisme woke auquel maintenant adhèrent très nettement les journaux d’extrême-gauche (...). »
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« Cette optique d’obsession de la race, si j’ose dire, est à sens unique, en ce qui concerne la notion de diversité. C’est-à-dire à dire que le journaliste en question de Libération et la rédaction dans son ensemble, vont guetter, compter le nombre de Noirs qui se trouvent dans le Tour de France », déplore-t-il.
Celui qui est aussi chroniqueur au Figaro insiste : « (...) cette obsession chromatique, elle cache, dissimule mal la détestation anti-occidentale et la détestation anti-blanche. Encore une fois, je vous mets au défi d’aller trouver un article de Libération qui estimera qu’il n’y a pas assez de Blancs dans l’équipe de foot d’Afrique du Sud, ou n’importe où, qu’il n’y aurait pas assez de Blancs quelque part. Ça ne peut pas exister.(...) »
« Et au-delà de cette sollicitude à sens unique pour toutes les races, sauf la blanche, il y a évidemment une profonde détestation envers cette dernière, affirme-t-il avec force. Ceux qui sont les promoteurs premiers de cette haine, pour ne pas parler de racisme anti-Blancs, ce sont les Blancs d’extrême gauche eux-mêmes. À mon sens, le phénomène n’aurait pas pris une telle ampleur, par exemple aux États-Unis, si les Blancs d’extrême gauche n’avaient pas eu une telle honte de leur peau. »
Et de souligner : « Le racialisme est le racisme des temps modernes. Lorsque vous dites qu’il y a des individus racisés et que d’autres ne le sont pas, vous considérez donc qu’il y a des catégories à protéger sous prétexte qu’elles auraient beaucoup souffert, tandis que d’autres sont indignes de protection. On est bien au cœur du racisme anti-Blancs. »
Suite à une question du journaliste de Valeurs Actuelles par rapport à la haine de soi, le célèbre avocat avance, pointant toutes ces personnes pourtant blanches, mais qui font preuve de racisme anti-Blancs : « Je pense que ces gens-là ne se vivent plus. Ils sont dans une telle détestation de tout ce qui est occidental, qu’ils ne se vivent plus comme Blancs. Ils se considèrent comme ne faisant plus partie du genre occidental.»
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« Là où je veux en venir, c’est que, je ne pense pas qu’ils se détestent eux-mêmes, je pense qu’ils détestent leurs proches, leur prochain. En revanche, ils adorent leur lointain », précise-t-il.
« C’est ce que j’appelle la “direction pour l’altérité”, la préférence pour l’autre. Ils détestent leur voisin et adorent, encore une fois, leur lointain. Pourtant, la plupart d’entre eux ne se considèrent pas comme un Blanc privilégié. Encore que ça mérite examen…. Mais voilà pourquoi je répugne assez ce terme d’auto-détestation. Ce n’est pas de la détestation de soi, mais de la détestation du voisin », conclut M. Goldnadel.
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