Intervention de Léonore Moncond'hui, Maire EELV de Poitiers, aux journées d'été des écologistes 2021, à Poitiers au parc Blossac - Photo© Wikimedia
Insécurité et insalubrité, les fruits des mairies écologistes
Dans un entretien au Figaro, Pierre Liscia, conseiller régional d'Île-de-France et auteur de «La Honte», accuse - à juste titre - les mairies EELV d’avoir dévoyé l'écologie pour en faire le paravent de leurs dérives idéologiques extrémistes. En voici quelques extraits.
Rappelons avant tout que lors des dernières élections municipales, les écologistes ont remporté sept villes de plus de 100.000 habitants: Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Besançon, Tours, Annecy et Grenoble. Des villes où, étrangement, l’insécurité progresse dangereusement…sans parler de l’insalubrité grandissante.
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« L'insécurité progresse en France dans des proportions assez inquiétantes, en particulier dans les grandes villes. Les communes gérées par des majorités écologistes n'en sont pas exemptes, bien au contraire, mais par dogmatisme et par idéologie, leurs élus persistent à nier la réalité de façon flagrante et irresponsable. Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir », pointe Pierre Liscia.
« Leurs postures idéologiques surannées les enferment dans un carcan mental simpliste, réducteur et truffé d'angles morts. Aujourd'hui, l'insécurité ne fait pas partie de leur logiciel. On ne gère pas une ville en dépit du bon sens, ni par idéologie », insiste-t-il.
« Je regrette que les écologistes aient dévoyé l'écologie pour en faire le paravent de leurs dérives idéologiques extrémistes: l'anticapitalisme, le wokisme, le communautarisme, le sans-frontiérisme, l'intersectionnalisme, l'indigénisme, le racialisme, l'antispécisme, la décroissance, etc. (...) Aujourd'hui, les écologistes n'ont malheureusement plus grand-chose à voir avec la préservation de l'environnement et l'urgence climatique », regrette l’élu.
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Bien au contraire, les élus EELV sont semblables à « des ayatollahs politiques qui défilent aux côtés de militants islamistes notoires, qui financent les islamistes du Milli Gorus ou du CCIF, qui défendent le port du burkini dans les piscines municipales, qui revisitent l'histoire de France en déboulonnant des statues, qui criminalisent les plus modestes qui n'ont pas les moyens de remplacer leur véhicule thermique ou de changer de chaudière et qui culpabilisent les enfants qui rêvent encore de féérie à Noël ou qui mangent de la viande à la cantine. Cette mascarade n'a que trop duré », s’insurge Pierre Liscia.
« À leurs yeux, la préservation du cadre de vie, l'entretien de la voirie, l'exigence de salubrité publique, la défense de la propriété privée, le respect de la tranquillité publique et la restauration du patrimoine ne sont que des obsessions de petits-bourgeois. »
« Dès lors, il n'est pas surprenant que les villes gérées par les écologistes se délabrent et que la qualité de vie s'y dégrade », conclut-il.
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