Berry : un nouveau centre de migrants dans nos campagnes !

Photo© - Capture d’écran YouTube - Des questions qui dérangent Laurent Laroche le maire de Bélâbre

Berry : un nouveau centre de migrants dans nos campagnes !

De manière certes discrète mais inexorable, le projet du gouvernement de peupler nos campagnes par la présence de migrants prend forme.

Après Callac (Côte d’Armor), Saint-Lys (Haute-Garonne) ou encore Beyssenac (Corrèze), c’est au tour du Berry : le village de Bélâbre dans l'Indre plus précisément.

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Cette petite commune de moins d’un millier d’habitants, située près de Le Blanc, se prépare à recevoir une trentaine de migrants.

Le projet a été acté lors du conseil municipal du neuf février dernier : les quinze conseillers municipaux présents se sont penchés sur l'ouverture d’un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), d’une capacité maximale de 38 places, porté par l’Association Voltaïs.

Avec une majorité écrasante, treize bulletins « oui » contre deux « non », le projet est validé et le Conseil autorise le Maire à ratifier un compromis de vente « sans délai et au plus tard le 28 février 2023 », selon le compte rendu du conseil municipal.

Il s’agit d'un bâtiment en friche, en plein cœur du village, à deux pas de l’église.

Les habitants du village sont stupéfaits de ce projet mené en secret : peu de personnes à Bélâbre ont été mises au courant. Inquiets, ils ont organisé une mobilisation le vingt-cinq février.

« J’avais fui la région parisienne pour être au calme », témoigne une retraitée, installée depuis plusieurs années dans ce village.

Pour Pierre Gentillet, avocat, originaire d’Argenton-sur-Creuse, à quelques dizaines de kilomètres de Bélâbre, où s’est déjà installé un CADA géré par Viltaïs, s’alarme : « Aujourd’hui les ennuis de Paris viennent jusqu’à eux ».

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Parmi ces “ennuis”, les villageois craignent, entre autres, une montée de l’insécurité et un effondrement des prix de l’immobilier. « Les irresponsables qui ont voté en faveur de ce projet pourront fuir, ceux qui n’en n’ont pas les moyens paieront le prix fort », fait remarquer un autre habitant.

Les villageois opposés au projet d’accueil des migrants ont créé un collectif « Non au CADA Bélâbre ». Diverses actions ont déjà eu lieu : demandes de réunions d’information ou de référendum local, distribution de tracts, pétitions…

Pour l'instant, la mairie fait la sourde oreille.

Mais, « (...) on ne reculera pas comme ça », promet le porte-parole du collectif.

Souhaitons que cette ténacité porte ses fruits !

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