Immigration clandestine : les liens obscurs de l’État avec les associations militantes

Le Figaro vient de publier une enquête sur ce sujet épineux. - Photo© Creative Commons

Immigration clandestine : les liens obscurs de l’État avec les associations militantes

Le Figaro vient de publier une enquête sur ce sujet épineux.

Il révèle notamment que c’est l’argent public qui, à travers les subventions aux associations militantes, mais aussi les aides juridiques et l’attribution de logements, donne les moyens à l’immigration clandestine de s’organiser dans l’Hexagone.

Ainsi, même lorsque l'État ne les mandate pas directement, les associations de défense des droits des migrants bénéficient de l’argent public avec des subventions, locales ou nationales. La plupart d’entre elles ont un point commun : la conviction qu'un pays n'a pas à choisir qui s'installe sur son sol. Atterrant.

L’État français serait-il donc le premier financeur de l’immigration clandestine ? Le quotidien semble l'affirmer, enquête à l’appui.

Également auteur d’un ouvrage sur la question, Patrick Stefanini, ancien secrétaire général du ministère de l’Immigration, va dans le même sens : « Le choix de sous-traiter la gestion des immigrés à des associations diverses et variées a été fait depuis très longtemps », explique-t-il. « Pour des raisons idéologiques, sous l’influence de la gauche, mais en partie aussi pour des raisons budgétaires. On s’est dit que ça permettrait d’économiser les deniers de l’État », poursuit-il, prédisant que ce calcul est en réalité « totalement erroné ».

Ces fameuses associations s’appellent Climade, Utopia 56, SOS Méditerranée

Le Figaro révèle qu’en 2021, près de 1 350 associations ont été subventionnées ou rémunérées, pour plus de 750 millions d’euros, au titre des crédits de la mission Immigration, asile et intégration.

Et lesdites associations ne sont pas près de perdre la main sur la question migratoire dans notre pays. La faute en incombe à l'incapacité des gouvernements successifs, de gauche comme de droite, à assumer les missions régaliennes de l'État, conclut le quotidien.

Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/associations-logement-avocats-comment-l-argent-public-finance-l-immigration-clandestine-20221216

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