Photo© - Image par Alexander Grey de Pixabay
Ateliers sur le “genre” : l'association Parents Vigilants gagne une bataille
A Pont-Sainte-Maxence (Oise), l'Institution Saint Joseph du Moncel - établissement pourtant catholique ! - avait organisé une « Semaine de l'Égalité », prévue du 6 au 10 mars.
Tout a commencé par la diffusion d'une affiche, rapporte Le Figaro. Celle-ci annonçait plusieurs ateliers de « découverte et sensibilisation », autour du « sexisme dans la langue », de l'« identité de genre et orientation sexuelle » ou encore sur les « stéréotypes de genre ».
Tout un programme !
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Pour la journée du 8 mars, un jeu de piste autour du thème « Cherchez la femme » était prévu le matin et l’après-midi, des débats sur le « consentement », le « harcèlement de rue » ou encore les « violences conjugales ». Et si ce n’était pas suffisant, la découverte des thématiques « LGBTQIA+ » faisait aussi partie du programme !
Tout cela pour des jeunes de 11 à 15 ans..
Peu après sa publication, la fameuse affiche a fait rapidement polémique sur les réseaux sociaux, et l'association Parents Vigilants (organisme rattaché au parti Reconquête) a été alertée.
« Il y a des thèmes qui doivent être abordés dans le cadre de l'éducation civique car ils sont importants (égalité homme-femme, les droits de la femme, le harcèlement) mais d'autres n'ont pas leur place à l'école », expliique la représentante de l'association pour l'Oise, Julie Roussel. Et de pointer, bien sûr, les thématiques LGBT.
Julie Roussel insiste : les jeunes « sont à l'école pour apprendre les maths et le français, et non pour qu'on leur bourre le crâne avec ce genre de choses ».
Pour la porte-parole des Parents Vigilants, Agnès Marion, cette situation révèle surtout une volonté des parents de reprendre la main sur ce qui est enseigné aux enfants à l'école. « Beaucoup de parents se sentent démunis lorsqu'ils sont choqués par un enseignement qui, selon eux, n'a pas sa place à l'école », explique-t-elle, « Parents Vigilants a répondu à une vraie demande car les parents se taisaient face au mur de l'institution scolaire et ne voulaient surtout pas, en se plaignant, que leur enfant soit stigmatisé ».
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« Notre philosophie, c'est de dire que l'école est là pour instruire », continue Agnès Marion. « Les enfants sont censés arriver à la bienveillance, précisément car ils ont appris à penser, et non car une propagande leur a dit de le faire », poursuit-elle. «Nous reprenons la phrase de Jean Zay : les écoles doivent rester l'asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas ». Or, « toutes les luttes qui déconstruisent le lien social en France, s'installent à l'école », regrette-elle.
Et ce, dès le plus jeune âge. Soyons vigilants pour nos enfants !
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