Photo© - Capture d’écran YouTube - Manifestación por la Ley Trans frente al Ministerio de Igualdad en Madrid
Espagne : « l'idéologie avant la vie des gens »
La nouvelle loi intitulée : « loi d’égalité des personnes trans » vient d’être votée en Espagne.
Le célèbre chroniqueur et avocat, Gilles-William Goldnadel, en dénonce les absurdités et les dangers dans les colonnes de Valeurs Actuelles.
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Le journaliste rappelle le contexte : « L’Espagne est en transe. Son Parlement à majorité socialiste vient, avec le soutien de la formation d’extrême-gauche
Podemos, d’autoriser les enfants à partir de douze ans de modifier le genre que leur sexe binaire leur déterminait naturellement dès la naissance. Une simple démarche à l’état-civil suffira désormais, au gré du ressenti de l’intéressé.
Il précise : « Pour les enfants de moins de quatorze ans, une autorisation judiciaire sera nécessaire, entre cet âge et seize ans, une autorisation parentale sera requise. Mais, tout adolescent mineur à partir de cet âge pourra librement changer d’identité sexuelle. À noter que l’individu dont s’agit pourra, si bon lui semble, changer de genre comme de chemise le lendemain de son précédent changement. »
Cependant, « À partir de trois transitions, il conviendra d’aller voir un juge pour une nouvelle transformation. » Tout simplement hallucinant !
Le chroniqueur s’insurge : « Peu importe, apparemment, que la communauté médicale considère majoritairement que de telles modifications trop prématurées peuvent causer des troubles psychiques périlleux chez des individus fragiles. L’idéologie avant la vie des gens. »
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M. Goldnadel donne quelques exemples de ce qui pourrait survenir comme conséquences de cette loi absurde : « (...) de nouvelles dames ayant l’apparence du mâle, et peut-être même des inclinaisons ordinaires et banales, pourront rentrer librement dans les toilettes des femmes, pourvu qu’ils, pardon elles, aient en main les papiers de leur nouvelle identité. J’ai également dans l’idée que les haltérophiles madrilènes de sexe féminin vont être très modérément satisfaites de devoir concourir avec de nouvelles sœurs de plus de quatre-vingt-dix kilos », ajoute-t-il avec une pointe d’humour.
« Au fou ! À la folle ! Encore quelques lois de la même farine hallucinogène votées par les gauches, et les peuples, définitivement instruits, remettront peut-être les choses à l’endroit. Si le monde occidental, d’ici là, n’est pas devenu un hôpital psychiatrique », conclut le chroniqueur.
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