LETTRE OUVERTE À MGR LAURENT ULRICH
Excellence, épargnez Notre-Dame !
« CE QUE L’INCENDIE A ÉPARGNÉ, LE DIOCÈSE VEUT LE DÉTRUIRE »
C’est un cri d’alarme d’une ampleur inédite. Tous les prêtres du diocèse de Paris et l’ensemble des évêques de France ont reçu une copie de la lettre ouverte adressée par Avenir de la Culture au nouvel archevêque de Paris. Dans un document de sept pages, l’association demande à Monseigneur Ulrich de renoncer à livrer sa cathédrale aux scories de l’art contemporain.
Faisant preuve d’un opportunisme douteux, le diocèse a tiré profit de l’incendie du 15 avril 2019 pour envisager une modernisation radicale de l’intérieur de l’édifice. « Si Vatican II a rompu avec la messe en latin et retourné les autels pour aller vers les ouailles au lieu de leur tourner le dos, cinquante ans après, une partie du travail reste à faire », tente de justifier le Père Gilles Drouin, chargé de l’aménagement liturgique et culturel de la cathédrale.
Dès l’automne 2020, des rumeurs inquiétantes ont commencé à filtrer dans la presse. « Les photos de synthèse donnent une impression de piste d’aéroport, voire de parking », écrit alors Le Figaro. « C’est comme si Disneyland entrait dans Notre-Dame » dénonça l’architecte Maurice Culot, dans les colonnes du quotidien britannique The Telegraph. Des architectes qui eurent accès au dossier alertèrent contre les innovations aberrantes envisagées par Mgr Aupetit telles qu’un « sentier de la découverte » qui ferait voyager les visiteurs en Afrique et en Asie, des textes projetés sur les murs en différentes langues, des expositions d’un goût médiocre et la dédication d’une chapelle au thème, pourtant profane, de l’écologie. On annonça que des confessionnaux, des autels et des sculptures classiques seraient mis au rebut. Loin de démentir les rumeurs, le diocèse de Paris envisagea de collaborer avec des artistes contemporains dont les opinions et les œuvres sont antinomiques avec le christianisme.
Face à la catastrophe annoncée, une centaine de personnalités du monde académique et artistique cosignèrent une tribune au titre explicite : « Ce que l’incendie a épargné, le diocèse veut le détruire. » « Le diocèse de Paris veut (…) profiter du chantier de restauration pour transformer l’intérieur de Notre-Dame en un projet qui en dénature entièrement le décor et l’espace liturgique », mirent-ils en garde.
Accompagnant les critiques du monde académique, les fidèles, et plus largement tous les Français attachés au patrimoine, protestèrent massivement. 108 536 personnes signèrent la supplique adressée par Avenir de la Culture aux autorités diocésaines afin de leur demander de renoncer à souiller le sanctuaire. Aucune réponse n’a été, à ce jour, accordée à ces appels. Au contraire, refusant tout dialogue, le diocèse persévère dans son plan insensé de profaner Notre-Dame. « De ce geste, naîtraient d’inévitables malédictions pour la Fille aînée de l’Église, cela au moment même où une sourde persécution menace les catholiques de France. Comment ne pas frémir en songeant que l’archevêque de Paris écrirait un chapitre de cette tribulation en œuvrant à la profanation de sa propre cathédrale ? », interroge Avenir de la Culture. Monseigneur Ulrich peut encore éviter le pire : pour Notre-Dame, il est minuit moins une.
Pour lire la lettre dans son intégralité, cliquez ici.
Paris, 25 mars 2023
Fête de l’Annonciation à la Vierge Marie
Jose Antonio URETA
Président
Oui, je signe cette pétition
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