« Qui en veut aux catholiques ? »
C’est le titre de l'ouvrage du journaliste Marc Eynaud, où il consigne les innombrables actes de profanation et agressions à l'encontre des catholiques en France.
Dans un entretien au Figaro, il livre quelques pistes de réflexions face à « ce calvaire contemporain » vécu par notre pays, fille aînée de l'Église .
« Les profanations, incendies, attaques et autres apparaissent peu dans l'actualité sinon totalement décorrélées et traitées comme des faits divers banals », commence-t-il.
Pour justifier le titre de son livre, l’auteur cite alors cette phrase d'Albert Camus : « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde ».
« On ne provoque pas de peur en nommant les choses, en les mettant en lumière mais surtout en les expliquant. Bien au contraire, on rejette le fantasme pour en appeler au palpable, on bannit le sentiment pour faire apparaître la réalité ».
« L'objectif c'est de regarder la réalité en face, de l'appréhender et surtout de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là », explique-t-il.
Cette réalité, c’est qu'en Frrance, les catholiques sont particulièrement touchés par les agressions et les profanations.
Marc Eynaud insiste sur ce point : « Les quelques chiffres que lâchent du bout des lèvres les services du ministère de l'Intérieur le prouvent : 1052 faits recensés, qui se décomposent en 996 actions et 56 menaces. La religion chrétienne est de loin la plus attaquée. »
Si l’on fait une recherche rapide sur internet en tapant les mots-clefs « Profanation église » ou « effraction église », précise le journaliste, les résultats sont objectivement « assez effrayants ».
« Bien entendu, on peut expliquer ce sinistre record en partie par le fait que les églises et calvaires sont les édifices religieux les plus nombreux sur le territoire, certains d'entre eux abritent des trésors qui excitent l'attrait des voleurs, ferrailleurs et trafiquants d'art », concède-t-il.
« En revanche, les actes purement malveillants sans objectif de vol se multiplient en parallèle. En outre, il ne faut pas l'oublier mais les chrétiens sont les cibles privilégiées des attentats islamistes. »
L’auteur rappelle ici un autre constat tellement vrai : « Les catholiques sont coincés entre leur aspiration à la charité et leur inquiétude de voir les mosquées pousser tandis que les églises se vident lorsqu'elles ne sont pas profanées ou incendiées. »
Source photo : https://pxhere.com/fr/photo/356547?utm_content=shareClip&utm_medium=referral&utm_source=pxhere
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