Photo : Supercommande, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
Notre-Dame de Paris à nouveau en danger !
Alors qu’elle devrait rouvrir ses portes le huit décembre prochain, Notre-Dame subit une ultime attaque : le président Emmanuel Macron a imposé le choix de vitraux contemporains et ce, malgré l’avis défavorable de la commission du patrimoine.
Le quatre septembre dernier, le ministère de la Culture a annoncé dans un communiqué que huit candidats sont en compétition pour la création de vitraux contemporains dans les chapelles de Notre-Dame de Paris.
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« À l’issue de la première phase de la consultation concernant la réalisation de vitraux contemporains pour six chapelles du bas-côté sud de la nef de la cathédrale, huit candidatures ont été retenues pour la deuxième phase, qui consistera à proposer un projet », précise le communiqué.
Un choix a été fait en collaboration avec le comité artistique, présidé par Bernard Blistène, qui accompagne depuis le 8 mars le diocèse et l’État. Mais il s’agit surtout d’une décision d’Emmanuel Macron. Ce dernier a déclaré lors d’une visite de chantier : « C’est avec mon plein accord que nous allons lancer un concours qui permettra aux artistes contemporains de soumettre, sur la base d’une commande qui va être passée, une œuvre figurative. »
Didier Rykner, directeur de La Tribune de l’Art, a dénoncé une décision unilatérale « sans aucun égard pour le code du patrimoine ni pour la cathédrale Notre-Dame de Paris ». « Devant cette volonté que rien ne semble pouvoir arrêter, il faut désormais passer à l’étape supérieure et employer, dès que cela sera possible, l’arme judiciaire. »
L’association Sites et Monuments a indiqué de son côté qu’elle se préparait à contester en justice la demande d’autorisation de travaux qui devra être soumise au préfet de région pour ce projet. « Les vitraux en grisaille de Viollet-le-Duc sont classés aux Monuments historiques et ne peuvent donc être retirés pour faire place à des œuvres contemporaines », a précisé Julien Lacaze, président de l'association.
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Rappelons également le traité de la charte de Venise, adoptée en 1965 par la France, qui stipule qu’une restauration doit garantir « une intégration harmonieuse (…) afin de ne pas altérer les documents d’art et d’histoire ».
Nous sommes bien loin de l’intégration harmonieuse…C’est tout simplement inadmissible de la part du président et du gouvernement.
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