Photo : 1 Claude Debussy - Mosquée Es-Salam, Google Street View
Lyon : une mosquée à l’intérieur d’un bâtiment municipal !
Le bâtiment en question est le foyer Debussy, situé au pied des tours de Vénissieux, dans le quartier des Minguettes. A première vue, rien ne distingue les locaux d’un banal centre associatif de quartier.
Mais en y pénétrant, on remarque la présence dans la cour d'un casier pour accueillir les chaussures des fidèles musulmans venus prier. A l'entrée de la salle Claude Debussy, une affichette indique : « Mosquée Es-Salam » en lettres blanches sur fond vert.
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Et de fait, sur internet, le bâtiment du 1 rue Claude Debussy est identifié comme une mosquée…
Ce sont deux élus de l’opposition, du groupe LR, qui ont dénoncé cette situation scandaleuse. Quentin Taïeb, représentant du parti sur ce secteur, précise : « La mairie de Vénissieux met à disposition de la Mosquée Es-Salam la salle Claude Debussy pour des activités cultuelles, en contradiction flagrante avec les dispositions légales en vigueur car cette mise à disposition est continue et pérenne. » Il pointe également « une situation préoccupante qui porte atteinte au principe de laïcité et à l'ordre public ».
Quentin Taïeb a déposé un signalement auprès du procureur de la République de Lyon et de la préfète du Rhône à ce sujet, demandant de « libérer la salle Claude Debussy de son utilisation exclusive par la Mosquée Es-Salam ».
Le maire communiste de la commune, Michèle Picard, a rétorqué au Figaro : « Deux associations sur la dizaine qui utilisent les lieux ont des activités cultuelles mais il s'agit d'associations de type loi 1901, avec une convention d'occupation, comme un club sportif. Ces associations payent les charges, en toute légalité. »
En effet, précise le quotidien, si la loi de 1905, codifiant la laïcité, interdit le financement des cultes, les mairies se retrouvent régulièrement confrontées à des demandes de mise à disposition de salles à des associations dont certaines peuvent avoir un objet cultuel ou politique.
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Dans son signalement, le responsable LR rappelle à juste titre que le code des collectivités territoriales dispose que ce type de faveur est possible mais doit rester circonscrit dans le temps : « Cette décision ne doit pas revêtir un caractère exclusif et pérenne comme précisée par le Conseil d'État », insiste-t-il.
En décembre dernier, Quentin Taïeb avait déjà déposé un signalement pour dénoncer la présence dans la majorité municipale d'un élu investi dans l'association Millî Görüş, proche du pouvoir turc, qui gère de nombreuses mosquées en Europe.
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