L’islamisme et les dérives de l”immigration

Photo : Lampedusa, P0146700010H - European Commission via Wikimedia Commons

L’islamisme et les dérives de l”immigration

Dans un entretien à Valeurs Actuelles, Pierre Conesa, auteur de l’étude intitulée « État des lieux du salafisme en France », tire la sonnette d’alarme sur les dérives de l’immigration qui alimentent l’islamisme en France.

Dans son livre Etat des lieux du salafisme en France : du séparatisme au terrorisme, commence-t-il par expliquer, « je fais le recensement de l’ensemble des postures antirépublicaines, quelles qu’elles soient, pas seulement les actes de violence et les actes terroristes. Parce que je pense qu’il y a une continuité entre les enfants mineurs qui, dans des écoles, contestent l’enseignement, que ce soit l’histoire, que ce soit l’éducation sexuelle, etc. et les évènements actuels. Ces pratiques se déplacent dans toutes les parties de la société. »

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Face à cela, que font les autorités ? M. Conesa livre son analyse : « Tout un continuum s’est développé qui a créé un discours de la victimologie. Les musulmans radicaux, aidés de partis politiques, ont inventé un concept extraordinaire qui s’appelle “l’islamophobie institutionnelle”. (...) À force de laisser ce discours prospérer sans résister, le débat est devenu stérile. Cela a permis cette situation assez dramatique où vous avez des quartiers ghettoïsés dans lesquels ce sont les salafistes qui font la loi. »

Pour ce qui est de la question du droit d’asile, l'essayiste interroge : « Doit-on accepter un homme sous prétexte qu’il raconte qu’il est persécuté quand on sait qu’il n’est pas républicain ? C’est fondamental. »

Et de fait, « Une fois le droit d’asile accordé, ce sont ces gens qui refusent de s’intégrer à la société française, au point que leurs enfants vont commettre des attentats contre des professeurs. Lors de l’attentat d’Arras, le terroriste demande à avoir un prof d’histoire en face de lui. Ce n’est pas pour rien, l’histoire est révolutionnaire pour eux. On a laissé s’installer un droit d’asile dévoyé qui est un filet troué aujourd’hui », dénonce-t-il.

« Depuis dix ans, considère-t-il, l’État aurait dû s’attaquer de front au problème juridique dont nous parlions. Mais également aux problèmes de trafics. Il faut bien reconnaître aussi que quelqu’un sans carte de séjour n’a pas beaucoup d’autres voies de survie que le trafic. On le pousse vers la délinquance parce qu’on ne l’expulse pas. Mais aujourd’hui, la plupart des points de vente sont salafistes. Sans l’expulser, on pousse le sans papiers vers la radicalité et la violence, les trafiquants ne demandent pas mieux. »

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En conclusion , « Il y a une posture intellectuelle à changer radicalement. Si vous voulez, c’est aberrant de penser que toute expulsion est par nature une espèce d’atteinte aux droits de l’Homme. »

Quant à l’accueil des étrangers, M. Conesa rappelle que « (...) la France accueille la plus grosse communauté juive, la plus grosse communauté arménienne, la plus grosse communauté chinoise, la plus grosse communauté musulmane, la plus grosse communauté de Vietnamiens et Cambodgiens des pays de l’Union européenne. Pourtant, nous n’avons des problèmes qu’avec une partie de la communauté musulmane. »

Donc, insiste-t-il, « Il ne faut pas renverser la charge de la preuve. Ce n’est pas la France qui refuse de les accueillir. Le système marche pour tous les autres. Il n’y a que la communauté musulmane qui veut des lois dérogatoires. Ce sont les musulmans radicaux qui ne veulent pas s’intégrer. Ce sont les seuls à demander des repas halal pour les écoles, à défendre le voile intégral… En 2022, il y a eu 624 cas de contestation de l’enseignement républicain dans les écoles. »

Et de souligner : « Nous, on considère que l’identité nationale est un ciment entre les gens du territoire. Eux considèrent que leur solidarité, c’est la oumma, c’est-à-dire la solidarité avec les autres musulmans. Vous n’êtes pas du tout sur une même base sociologique de regroupement. S’ils considèrent que c’est l’appartenance à la oumma qui prévaut sur l’identité nationale, ils ne voudront de toute façon pas s’intégrer. »

Source : https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/immigration-on-a-laisse-sinstaller-un-droit-dasile-devoye-qui-est-un-filet-troue-aujourdhui

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