L’idéologie woke contamine le sport !

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L’idéologie woke contamine le sport !

Dans un éditorial publié le 28 juillet 2023, Julien Odoul, député de l’Yonne et porte-parole du Rassemblement national, tire la sonnette d’alarme sur la participation toujours plus fréquente de sportifs transgenres dans les compétitions féminines.

Il commence par évoquer ces célèbres noms dans le monde du sport : « Laure Manaudou à la natation, Christine Arron et Marie-José Pérec en athlétisme, Mary Pierce au tennis, Clarisse Agbegnenou au judo… Ces championnes tricolores ont fait la fierté de notre pays en gagnant médailles et titres. » Et de s’interroger : « Auraient-elles pu monter au sommet du podium et chanter la Marseillaise si elles avaient eu à concourir face à des hommes dès le début de leur carrière ? À l’évidence, non. »

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« Originaire des États-Unis, l’idéologie “wokiste” a contaminé le sport avec pour conséquence un militantisme acharné pour favoriser la concurrence déloyale des athlètes transgenres dans les compétitions féminines. Cette concurrence s’apparente à une forme de dopage légal et mène à des opérations pernicieuses de triche dans lesquelles des hommes moins performants chez les hommes prennent la place de femmes méritantes dans la catégorie féminine », dénonce-t-il.

Le député donne quelques exemples : ​En octobre 2018, Rachel McKinnon devenait le premier cycliste transgenre à être sacré champion du monde. En août 2021, Laurel Hubbard devenait le premier haltérophile transgenre à participer aux jeux Olympiques. En mars 2022, Lia Thomas devenait le premier nageur transgenre à remporter un titre universitaire. Tous ces sportifs ont en commun d’être nés biologiquement hommes et d’avoir entamé un traitement hormonal après leur puberté. Pourtant, ils concourent chez les femmes et faussent, logiquement mais injustement, les performances et les compétitions. »

​« Encourager ce phénomène ou laisser faire, c’est participer à l’effacement des femmes des grandes compétitions et à l’extinction progressive du sport féminin », alerte Julien Odoul.

« Si ce phénomène reste limité en France, il gagne du terrain dangereusement. (...). Chaque jour, les revendications émanant d’extrêmes minorités transidentitaires viennent balayer des années de combats féministes. »

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Or, «​ Malgré la complaisance de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, qui avait annoncé en mai dernier la création d’un groupe d’experts pour “favoriser l’inclusion” des personnes transgenres dans le sport de haut niveau, les fédérations sportives prennent la mesure du péril qui monte. La Fédération internationale d’athlétisme et dernièrement l’Union cycliste internationale ont, par des décisions de bon sens, décidé d’exclure les athlètes transgenres des compétitions féminines. (...) »

« Défendre le sport, c’est promouvoir les valeurs qui y sont attachées, comme l’égalité des chances, l’équité, le mérite, l’effort et le respect de l’adversaire. À un an des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, il est nécessaire de protéger nos athlètes féminines », conclut-il.

Source : https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/edito-lutter-contre-le-dopage-transgenre-pour-proteger-le-sport-feminin

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