De sages avis dont visiblement n’a pas tenu compte le Conseil de l’Europe… - Photo© Wikimedia
Le Conseil de l’Europe s’immisce dans l’éducation de nos enfants !
« File dans ta chambre ! » : qui n’a pas reçu cette injonction dans sa propre enfance ?
Aussi connue sous le terme de la mise au coin ou « time out » (littéralement, le « temps mort »), c’est l’une des punitions les plus communes au sein des familles.
Pour le pédopsychiatre Maurice Berger, ancien directeur d'un service dédié à la prise en charge des enfants violents, c’est même « sans doute la punition la plus vieille du monde ».
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Eh bien, ce « châtiment » sera peut-être bientôt interdit…pare, cette industrie productrice de normes, de chartes et de conventions, qui dispose également d'un service « parentalité ».
Ce dernier consiste à prescrire des normes, donc, destinées à « combattre les violences dans l'éducation. »
Cette fois, alerté par des associations françaises dont Stop VEO (violences éducatives ordinaires), le Conseil de l’Europe a le projet de s'attaquer au fameux « time out ».
Pourtant, jusqu'à maintenant, le « File dans ta chambre ! » était le préféré des « châtiments » non violents de l’institution. D’ailleurs en 2008, Maud de Boer-Buquicchio, la secrétaire générale adjointe du Conseil de l’Europe, avait lancé une grande campagne de prévention contre les maltraitances faites aux enfants. Une brochure visant à soutenir les parents avait été publiée, dans laquelle on pouvait lire : « Les enfants vont mieux si leurs parents sont chaleureux et encourageants, passent du temps de qualité avec eux (...) répondent à leur mauvais comportement par des explications et, si besoin, une punition non violente comme le “time out”. »
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Depuis, les temps ont changé, l'institution a décidé de revoir sa position : le 8 août dernier, Regina Jensdottir, responsable de la division des droits des enfants, a annoncé que la page du « time out » est « obsolète » et va être « retravaillée ».
Et dans un mail adressé au Figaro ce 7 octobre, le Conseil de l'Europe a confirmé qu'il ne « promeut plus » le « time out », ayant succombé aux sirènes de l’éducation positive et à ses nombreux partisans.
Comme Christine Schuhl, éducatrice de jeunes enfants et formatrice Montessori, qui considère qu’« un enfant qui s'énerve et désobéit est un enfant qui ne va pas bien. Depuis quand laisse-t-on seul quelqu'un qui va mal ? C'est une sanction psychique inouïe et je pèse mes mots », s’indigne-t-elle.
A cela lui oppose le pédopsychiatre Maurice Berger : « Comparer le “time out” - je ne connaissais pas ce terme -, à de la maltraitance, c'est de la méconnaissance scientifique. Certains enfants narguent leurs parents et cette façon de les contenir peut permettre de rétablir l'asymétrie nécessaire entre l'adulte et l'enfant. C'est ce qu'on appelle une butée, un acte qui permet d'arrêter quelqu'un lorsque la parole ne suffit pas », explique-t-il avec justesse.
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Pédopsychiatre au Groupe Hospitalier Universitaire Paris psychiatrie & neurosciences, Benjamin Sadoun est sur la même ligne de pensée : « Ça me semble une sanction modérée. Après, il faut voir les motifs pour lesquels les parents les y envoient. »
Pour Caroline Goldman, autre spécialiste de l’enfance, « On envoie l'enfant dans sa chambre quand il transgresse les règles, et à condition de les lui avoir expliquées plusieurs fois, parce qu'il est bon qu'il apprenne à se contenir. L'enfant sain appelle des limites, il y a un consensus scientifique autour du time out et c'est la seule réponse répressive que je conseille. »
De sages avis dont visiblement n’a pas tenu compte le Conseil de l’Europe…
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