L’accès à la pornographie chez les enfants, une « pandémie mondiale »
Le Figaro a relayé les résultats de l’étude de l'institut Childlight et les chiffres de cette dernière sont effroyables : durant l’année écoulée, 12,5 % des enfants dans le monde ont été confrontés sur internet à des interactions à caractère sexuel non désirées. C’est-à-dire qu’un enfant sur huit dans le monde (soit 302 millions de jeunes) a été exposé à des images à caractère sexuel !
Cela inclut des prises ou des partages d'images sans l'accord du jeune ou son exposition à des contenus pornographiques.
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Cette étude de l'institut Childlight, qui dépend de l'université d'Édimbourg en Écosse, est présentée comme la première à donner une estimation de l'ampleur mondiale du problème.
Pour Paul Stanfield, président de Childlight, il s’agit d’une véritable « (...) pandémie mondiale qui est restée cachée trop longtemps ». Ce phénomène existe « dans chaque pays, grossit de manière exponentielle et nécessite une réponse mondiale », précise-t-il.
Le pourcentage d’enfants touchés double presque dans notre vieille Europe : selon l’étude, près de 20% des jeunes ont été concernés en Europe de l’Ouest. Le rapport de Childlight évoque notamment des messages sexuels ou des cas de demandes d'actes sexuels de la part d'adultes et d'autres jeunes.
De même, l'Agence de lutte contre la criminalité britannique (NCA) a alerté des centaines de milliers de professionnels de l'éducation à la suite d'une forte augmentation des cas de « sextorsion » visant des adolescents Il s’agit de chantage après des diffusions de photos intimes sur internet, un chantage qui peut être exercé par des groupes criminels organisés basés à l'étranger, principalement dans des pays d'Afrique de l'Ouest, mais aussi en Asie du Sud-Est.
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Selon le communiqué de la NCA, une part importante de cas concerne des garçons adolescents âgés de 14 à 18 ans.
Pour Stephen Kavanagh, directeur à Interpol, la législation actuelle « a du mal à répondre » à la situation.
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