Photo© - Capture d’écran YouTube - Une statue de la Vierge fait polémique sur l'île de Ré - France 3 Nouvelle-Aquitaine
La France, « ce pays dont on arrache les racines chrétiennes une à une »
Dans les colonnes du Figaro, l'avocat Gilles-William Goldnadel revient sur l’influence de l’association laïcarde La Libre Pensée, qui a fait parler d’elle dernièrement avec le déboulonnage prévu d’une statue de la Vierge Marie de la Flotte-en-Ré, sur l’île de Ré, en Charente-Maritime.
C’est en effet cette association, sous prétexte de laïcité, qui a fait un procès en vue de retirer le symbole religieux. Ses membres ont eu gain de cause : la Cour administrative d’Appel de Bordeaux a ordonné l’« enlèvement dans un délai de six mois » de la statue de la Vierge Marie située au milieu d’un carrefour de la commune de la Flotte-en-Ré.
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Grande victoire pour La Libre Pensée, donc.
Pour Gilles-William Goldnadel, le but de cette association est clair : éradiquer le passé catholique français. Et, dans cette tribune, il se questionne particulièrement sur « l’attitude de ces censeurs censés penser librement. »
« Je jure n’avoir jamais vu l’un de ces laïcs militants s’en prendre judiciairement à une religion autrement plus conquérante et nouvelle dans notre vieux pays. Je n’en ai surpris aucun s’en prendre à une prière au beau milieu d’une rue ou à un accoutrement religieux dans une école de la République », fait-il remarquer si justement.
Il rappelle que « La loi de 1905 de séparation entre Église et État a été non sans mal votée quand la première confondait la politique profane et la religion sacrée. À présent, voilà que les églises sont désertées et les catholiques trop souvent agressés. »
« La semaine dernière encore, un lieu de culte a été profané en totale impunité. Mutisme infernal, déplore-t-il. Mon imagination est impuissante à décrire la réaction médiatique si c’eût été le cas d’une mosquée ou d’une synagogue… »
« Qu’on me permette ce souvenir personnel : enfant juif en Normandie, du temps de l’Église catholique en majesté et d’un philosémitisme limité, je ne pouvais dormir paisiblement dans une chambre ornée d’un crucifix. (...)
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Me voilà à présent dans la volonté acharnée de défendre les croix et les calvaires comme faisant partie du paysage culturel de mon pays français en danger de mort. Je veux encore carillonner dans ce pays dont on arrache les racines chrétiennes une à une », affirme-t-il avec force.
Et de conclure : « Les penseurs plaideurs n’ont rien de libre, ils collaborent sans risques ni périls à l’œuvre de démolition qui vient avec l’invasion. Ils sont les prisonniers sans réflexion de leur idéologie de la destruction. »
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