Emeutes en Nouvelle-Calédonie : le futur de la France ?
Le 13 mai dernier, “la Nouvelle-Calédonie a sombré dans l'insurrection”, rappelle Le Figaro. “La frange radicale du mouvement indépendantiste, la Cellule de coordination des actions sur le terrain (CCAT), a décidé d'arracher, par la violence et par les armes, ce que les Calédoniens lui ont refusé par les urnes.”
Dans un entretien pour le quotidien, la présidente de la Province sud de Nouvelle-Calédonie, Sonia Backès, met en garde : « Ce qu'il se passe aujourd’hui à Nouméa arrivera, demain, en métropole ».
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Qui l'écoutera ? Nous relayons ici quelques extraits de la tribune.
« Les milices indépendantistes, dont la philosophie mortifère consiste à terroriser la population, ont pris possession de la rue, relate Sonia Backès. Elles pillent, brûlent et détruisent ce qui fait vivre tous les Calédoniens, rendant paradoxalement la Nouvelle-Calédonie encore plus dépendante du soutien de la France pour l'avenir. Usant d'une désinformation constante, elles tordent la réalité pour faire croire au monde qu'elles poursuivent une noble quête d'indépendance, se faisant passer pour les victimes politiques d'un système colonial qui n'existe plus, et pour les victimes économiques d'un pays qui a pourtant consacré des milliards au rééquilibrage social ces dernières décennies. »
Elle ajoute : « Pis encore, en teintant leur discours d'un racisme abject, elles montent les populations les unes contre les autres, cherchant à instiller la haine dans le cœur apeuré de certains Calédoniens. Installant terreur, peur et destruction sur notre territoire lors d'un coup d'État qui ne dit pas son nom, les indépendantistes veulent contraindre les Calédoniens à quitter leur pays pour le récupérer par la force. »
« Je le dis sans détour : l'État n'était pas prêt à l'ampleur de ces événements et la Nouvelle-Calédonie pas suffisamment protégée pour faire face à cet embrasement sans doute prévisible. Malgré cette erreur originelle, l'État a réagi et a finalement entendu les appels au maintien de la démocratie en Nouvelle-Calédonie. (...) »
« Face à ce déferlement de haine et sans l'État pour protéger nos enfants des pillages et des attaques : nous sommes entrés en résistance !
Une résistance pacifique mais résolue. Celle des Calédoniens de tous horizons qui ont érigé des remparts afin de se protéger face aux attaques des émeutiers. Ces Calédoniens font preuve d'un courage et d'une abnégation qui forcent l'admiration. (...) Ils sont les dignes descendants des résistants de cette France australe qui fut la première, par-delà les mers, à s'opposer à l'obscurantisme nazi. 80 ans plus tard, la barbarie prend une autre forme en Nouvelle-Calédonie, mais la résistance demeure », insiste la cheffe de file des non-indépendantistes.
« (...) Nous n'abandonnerons pas nos idéaux de justice, de paix et de démocratie. En un mot, nous ne céderons rien ! Parce que nos anciens ont fait un pari de l'intelligence qui nous oblige, mais aussi et surtout parce que nos enfants méritent de grandir et de s'épanouir dans la paix sur la terre qui les a vus naître. »
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Sofia Backès met en garde : « Ce que les Calédoniens traversent aujourd'hui n'est pas une éphémère turbulence politique. C'est un combat de longue haleine qui débute. Aussi, j'appelle humblement tous les Français à entrer en résistance aux côtés des Calédoniens qui se battent pour sauver leur île mais aussi pour porter, à vingt mille kilomètres de Paris, une certaine idée de la France et de ses valeurs. Une idée intemporelle qui place au-dessus de tout : la liberté pour les Français et les Calédoniens de choisir leur destin ; l'égalité entre tous, indépendamment de son origine ethnique ou de son lieu de naissance ; la fraternité chevillée au cœur afin de construire un avenir paisible où chacun, respecté dans ses coutumes, trouve sa place en Nouvelle-Calédonie. »
« Notre résistance et la reconstruction dans la paix de la Nouvelle-Calédonie seront notre plus belle réponse. C'est en relevant la Nouvelle-Calédonie que nous mettrons en échec ceux qui veulent la vider par la peur et en prendre possession par la force. Il est urgent que chacun prenne conscience que ce qu'il se passe à Nouméa maintenant, arrivera ailleurs demain sur le sol national. Il est essentiel que nous résistions, car c'est notre devoir mais aussi l'ADN de la France », conclut-elle.
https://youtu.be/XVwYKyRmQTo?si=zar090Sfb-TxO7-Q
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