Photo : Captures d’écran YouTube - L'Allemagne fait fermer le Centre islamique de Hambourg - Euronews
Allemagne : opération massive contre des dizaines de mosquées salafistes
L'opération s'est déroulée fin juillet 2024 dans plusieurs régions outre-Rhin : les Länder de Hambourg, Brême, Berlin, Basse-Saxe, Mecklembourg-Poméranie occidentale, Hesse, Rhénanie-du-Nord-Westphalie et Bavière.
Des centaines de policiers allemands ont ainsi fouillé plus de 50 mosquées et propriétés où la « révolution islamique “ était promue de manière” agressive et combative » par l'Association du centre islamique de Hambourg, affiliée au régime iranien.
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Cette descente coordonnée et simultanée a permis de saisir des documents, des appareils informatiques, deux véhicules, de l'argent liquide d'une valeur d'au moins 100 000 euros, des livres et de la documentation sur le Hezbollah et le Hamas, organisations considérées illégales en Allemagne.
Selon le ministère de l'intérieur, l'association du Centre islamique de Hambourg a des objectifs et des activités « dont les objectifs ou les moyens sont incompatibles avec les valeurs fondamentales d'un ordre étatique respectueux de la dignité humaine » et ses partisans et sous-organisations propagent « l'instauration d'un régime autoritaire et théocratique ».
À l'issue de l'opération, les biens du Centre islamique de Hambourg ont été confisqués et ses mosquées définitivement fermées.
« Aujourd'hui, nous avons interdit le Centre islamique de Hambourg, qui propage une idéologie islamiste et totalitaire en Allemagne. Cette idéologie islamiste est dirigée contre la dignité humaine, contre les droits des femmes, contre un système judiciaire indépendant et contre notre État », a déclaré Nancy Faeser, ministre de l'intérieur.
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Ce n'est pas la première fois que ces centres sont perquisitionnés. En novembre dernier, la police avait eu accès à 53 lieux de culte ou centres dans tout le pays.
Cependant, pour le secrétaire général du parti libéral Freie Demokratische Partei (FDP), Bijan Djir-Sarai, l'opération arrive trop tard. Il a qualifié la fermeture de « tardive », appelant les autorités à « prendre des mesures encore plus décisives contre les partisans de la terreur et de la haine islamistes dans notre pays ».
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