STOP AU DROIT DU SOL !

Ma mise en demeure à M. Emmanuel Macron, président de la République

STOP AU DROIT DU SOL !

Monsieur le Président,

En raison, notamment, du droit du sol, Mayotte est submergée par l’immigration clandestine. Ce département est devenu la première maternité de France. Près de la moitié de sa population serait composée d’immigrés illégaux fascinés par la possibilité d’offrir à leurs enfants la nationalité française, simplement en choisissant habilement le lieu de leur naissance. Ces personnes n’ont pas de liens charnels avec notre pays et sa culture. Ils profitent honteusement des failles de notre législation. Nos compatriotes mahorais, vous le savez, sont les premières victimes de cette situation ubuesque qui engendre chaos et misère.

Hélas, demain, si rien n’est fait, la métropole connaîtra certainement le même sort. « La crise migratoire n’a pas commencé, le pire est à venir », a estimé Nicolas Sarkozy au JT de TF1, le 23 août 2023, faisant référence à l’explosion démographique de l’Afrique. Selon l’Office français des réfugiés et apatrides, le nombre de réfugiés dans notre pays a dépassé la barre symbolique des 500 000 personnes fin 2022. La même année, votre gouvernement a accordé 320 000 titres de séjour, soit l’équivalent d’une ville comme Nantes. Au total, d’après Le Monde, 3,8 millions d’étrangers sont aujourd’hui titulaires d’un titre de séjour en France.

Vous le savez, le Général De Gaulle a demandé au peuple français de se prononcer sur la réforme du Sénat et Jacques Chirac a invité le peuple a donné son avis sur la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans. L’immigration est un sujet autrement plus grave et plus déterminant pour l’avenir de la France que de tels changements institutionnels. Pourtant, on ne donne pas au peuple français la possibilité de s’exprimer ! Ce déni de démocratie doit cesser. C’est pourquoi je vous demande de lancer immédiatement la réforme de l’article 11 de la Constitution qui limite le champ du référendum.

Le 7 septembre dernier, vous avez affirmé dans une lettre aux présidents des principaux partis politiques français que vous souhaitiez une telle réforme. Vous avez réitéré vos intentions devant le Conseil constitutionnel, le 4 octobre 2023. Maintenant, face à l’extrême gravité de la situation, je vous mets en demeure, avec des milliers de Français. Tenez votre parole et passez des promesses aux actes.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’assurance de ma haute et vigilante considération,