SIGNEZ CONTRE LA LÉGALISATION DES « HOMMES ENCEINTS »

Ma pétition aux présidents des groupes politiques à l’Assemblée nationale : « Non à la PMA pour les hommes transgenres ! »

SIGNEZ CONTRE LA LÉGALISATION DES « HOMMES ENCEINTS »

Madame, Monsieur le Président,

C’est avec effarement et dégoût que j’ai appris que les députés de La France insoumise ont présenté, le 5 juillet 2023, une proposition de loi autorisant l’ouverture de la PMA aux hommes transgenres.

Vous le savez, le Conseil constitutionnel a validé l’exclusion des hommes transgenres de cette pratique. Pour vos collègues d’extrême-gauche, il s’agit là d’une insupportable discrimination.

D’après eux une femme devenue un homme à l’état civil, mais qui a gardé son appareil reproducteur féminin, devrait pouvoir accoucher tout en étant reconnue comme étant le père de l’enfant qu’elle a mis au monde. Au-delà du symbole déplorable, cette loi aurait des incidences concrètes désastreuses si elle est adoptée, comme le dénonce l’essayiste Dora Moutot dans les colonnes du Figaro.

Premièrement, la possibilité de recourir à une PMA pour les personnes transgenres, va encourager davantage d'hommes à transitionner en femmes et à procéder à une ablation du pénis. Ils pourront en effet congeler leur sperme et demander ensuite à leur conjointe de procéder à une PMA. Le conjoint en question pourra être une femme qui sera reconnue légalement comme étant un homme, bien qu’ayant gardé son utérus. Autrement dit, au regard de la loi, le donneur de sperme sera la mère et celui qui aura prêté son utérus le « père » !

La deuxième conséquence, c’est que davantage de femmes qui envisagent de « transitionner » vont prendre de la testostérone. Cette dernière affecte la fertilité et décourage bien des femmes qui veulent changer de sexe à aller jusqu’au bout du processus.

Si les « hommes » trans, c’est-à-dire des femmes devenues hommes, peuvent recourir à la PMA, celle-ci pourra en quelque sorte rattraper les dégâts causés par la testostérone. Bien sûr, les premières victimes de cette situation seront les enfants qui naîtront de telles unions. Imaginez la confusion à laquelle ils devront faire face dès leur naissance…

Madame, Monsieur le Président de groupe, je vous demande, ainsi qu’à l’ensemble des députés formant le groupe politique que vous dirigez de vous opposer à cette nouvelle offensive de la révolution transgenre en votant contre la proposition de loi portée par votre collègue, Mme Ségolène Amiot.

Veuillez recevoir, Madame, Monsieur le Président, l’assurance de toute ma considération,