« Notre-Dame ne vous appartient pas ! »
Ma pétition à Monsieur Emmanuel Macron, président de la République et à Madame Rachida Dati, ministre de la Culture
Monsieur le Président, Madame la Ministre,
C’est avec inquiétude et exaspération que je constate votre acharnement à vouloir faire déposer, à Notre-Dame de Paris, les vitraux conçus par Viollet-le-Duc, pour les remplacer par des créations contemporaines.
Or, ces vitraux — en parfaite harmonie avec le caractère sacré et l’architecture gothique de la cathédrale — n’ont nullement été endommagés lors de l’incendie du 15 avril 2019.
Il ne s’agit donc ni d’une restauration, ni d’une nécessité, mais bien d’un acte de vandalisme culturel.
Vous le savez : ces vitraux, comme l’ensemble de l’édifice, sont classés au titre des monuments historiques, et Notre-Dame est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Votre projet constitue une violation manifeste des engagements internationaux de la France.
Dès 2020, Madame Roselyne Bachelot, alors ministre de la Culture, rappelait très clairement : « La France a signé la convention de Venise de 1964, qui rend absolument impossible toute dépose desdits vitraux et leur remplacement par des œuvres modernes. »
En vérité, rien ne justifie ce projet, sinon une volonté politique d’imposer à Notre-Dame une marque idéologique, celle d’une modernité qui n’a ni le respect du sacré, ni le sens de l’éternel.
Monsieur le Président, Madame la Ministre, Notre-Dame n’est pas votre propriété, ni celle de la République. C’est la maison de Dieu, et elle ne doit pas être modifiée au gré des volontés du pouvoir politique. Moins encore pour livrer ce sanctuaire millénaire aux expérimentations artistiques d’une époque souvent en rupture avec la foi chrétienne.
Avec l’ensemble des sympathisants d’Avenir de la Culture, je vous demande solennellement de renoncer immédiatement à ce projet. Je vous prie de croire, Monsieur le Président, Madame la Ministre, à l’assurance de ma haute et vigilante considération.
Oui, je signe cette pétition
Avec l’ensemble des sympathisants d’Avenir de la Culture, je vous demande solennellement de renoncer immédiatement à ce projet. Je vous prie de croire, Monsieur le Président, Madame la Ministre, à l’assurance de ma haute et vigilante considération.
Le combat commence avec vous !
Assurez-vous de partager la pétition.