LA SAINTE VIERGE INSULTEE ! PROTESTEZ !
Mon blâme à M. Emmanuel Macron, président de la République
Monsieur le Président,
Charlie Hebdo a publié une caricature immonde de la Sainte Vierge pour Sa fête, le 15 août.
On voit Notre-Dame de Lourdes le visage et le corps vérolés, dans une allusion à l’épidémie venue d’Afrique, tandis qu’Elle est traitée de « s.. », « truie », « trainée » et « p… » par une foule anonyme. Ce dessin ignoble s’inscrit, en quelque sorte, dans la continuité de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Ce soir-là, avec votre approbation, la France a clamé devant des milliards de personnes qu’il est permis de souiller et de moquer ce que les catholiques ont de plus cher. Votre ministre de l’Intérieur et des cultes, M. Gérald Darmanin, a défendu la « liberté de se moquer, de caricaturer », constitutive d’après lui de la France. On nous rabâche qu’il existe un soi-disant droit au blasphème… Mais c’est faux ! Le mal n’a aucun droit ! Nous sommes dans une société qui défend le droit à l’honneur de toute personne – y compris les moins estimables – et en même temps prive Dieu de ce droit. La liberté d’expression elle-même « ne saurait justifier une caricature aussi abjecte », a rappelé l’évêque de Bayonne, Mgr Aillet.
Comme l'a fort justement rappelé le Cardinal Müller, suite à l’immonde blasphème du 26 juillet dernier, la Terreur a commencé par tourner en dérision la foi avant d’envoyer à la guillotine prêtres, religieuses et fidèles chrétiens. « Les obscénités blasphématoires contre la religion sont inextricablement liées à la violence physique et psychologique contre les croyants en Christ », a-t-il mis en garde. Aujourd’hui, vous le savez bien, la religion chrétienne est de très loin la plus persécutée dans le monde. En France, pas une journée ne se passe sans qu’une église ou un cimetière chrétien ne soit pris pour cible. Les catholiques de France sont vivement inquiets et exigent de vous, en tant que chef de l’État, des paroles fortes contre ces incitations à la haine.
Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’assurance de ma haute considération,
Oui, je signe cette pétition
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