« CEREMONIE D’OUVERTURE DES JO : NOUS DEVONS FAIRE REPARATION ! »

Ma lettre ouverte à Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France

« CEREMONIE D’OUVERTURE DES JO : NOUS DEVONS FAIRE REPARATION ! »

Monseigneur,

Vous le savez, la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris a été l’occasion d’une parodie ignoble de la Sainte Cène. Notre Seigneur a été représenté sous les traits d’une femme vêtue comme une prostituée et ce sont des Drags Queen – ces personnages appartenant au monde de la nuit homosexuel – qui ont figuré les Saints Apôtres. Singer ainsi l’institution de l’Eucharistie, le rite le plus sacré de notre religion, est un acte proprement satanique. Outre la moquerie de la Sainte Cène, les hommages à Satan n’ont d’ailleurs pas manqué durant toute la cérémonie d’ouverture : tête décapitée, flots de sang, musique métal, cavalier de l’Apocalypse, veau d’or… 

Ce spectacle dégoûtant a suscité des réactions indignées dans le monde entier.  « Le simulacre de la Cène par des acteurs spirituellement dérangés et mentalement perturbés, ses instigateurs et ses commanditaires, était un acte de terrorisme spirituel », a dénoncé le Cardinal Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. L’archevêque de Malte a écrit à l’ambassadeur de France, pour « exprimer (sa) détresse et la déception de nombreux chrétiens face à l’insulte gratuite à l’Eucharistie » ? L'archevêque de Mossoul, en Irak, a appelé les chrétiens locaux à prier et jeûner « pour que Dieu pardonne cette grande insulte » que fut la parodie de la Sainte Cène. Même des ennemis de l’Église et de la foi ont été obligés de reconnaître que cette fois une ligne rouge avait été franchie.

De façon tout à fait incompréhensible, la Conférence des évêques de France, que vous présidez, s’est abstenue de toute condamnation vigoureuse. Les catholiques français ont découvert un communiqué de presse dans lequel vous déploriez « des scènes de dérision et de moquerie du christianisme » tout en vous réjouissant d’une cérémonie « qui a offert (…) au monde entier de merveilleux moments de beauté, d’allégresse, riches en émotions et universellement salués ». 

Monseigneur, cette déclaration ambiguë n’est absolument pas à la hauteur de l’affront fait à Dieu et aux milliards de chrétiens qui ont assisté à cette horreur. Notre pays s’est rendu coupable d’une liturgie satanique et d’un blasphème immonde aux yeux de la terre entière. Cette offense lui fait certainement mériter un juste châtiment du Ciel. C’est pourquoi, afin d’implorer la miséricorde de Dieu et de purifier notre pays de la souillure qu’il a commise, je vous demande de faire du 15 août prochain une journée nationale de réparation. 

Avec des milliers de catholiques français, nous attendons de vous, nos évêques, que vous preniez la tête, ce jour-là, de processions dans tous les diocèses de France, non seulement pour accomplir le vœu de Louis XIII mais surtout en réparation pour ce sacrilège.

Espérant vivement que vous accepterez cette requête, je vous prie de recevoir, Monseigneur, l’assurance de ma filiale considération,