« À quand une liste de Noël labélisée par l’État ? »
Noël approche et les adeptes de la théorie du genre en profitent pour vouloir imposer leurs folies aux parents désireux de trouver le meilleur cadeau pour leurs enfants.
Pire, l’Etat s’en mêle désormais !! Le Figaro révèle en effet qu’un rapport parlementaire vient de stipuler que « le choix des jouets contribue à renforcer le poids des stéréotypes de genre ».
Ce rapport, rédigé par les députés Gaël Le Bohec (LREM) et Karine Lebon (Gauche radicale) au nom de la Délégation aux droits des femmes « est tout imbibé des présupposés les plus extravagants de l’idéologie du genre, branche du “wokisme” que le gouvernement proclame par ailleurs combattre », dénonce Eugénie Bastié, essayiste et journaliste au Figaro.
« Celle-ci postule que la différence des sexes serait entièrement construite, et que cette différence serait un produit de la domination masculine », analyse-t-elle.
« La déconstruction des stéréotypes de genre, dès le plus jeune âge, s’inscrit ainsi pleinement dans la grande cause du quinquennat: l’égalité entre les femmes et les hommes », proclament les auteurs du rapport.
La journaliste continue son analyse : « On y trouve des perles de bêtise sophistiquée comme “la différenciation n’est pas choquante, sauf si elle est imposée. Les robes entravent l’apprentissage de la marche chez les petites filles” ; des passages franchement délirants, comme celui où la sociologue Christine Delphy (...) considère, que “les stéréotypes de genre commencent à agir avant même l’arrivée d’un bébé et qu’à partir du moment où les parents savent qu’ils attendent une fille ou un garçon, le bébé se trouve déjà formaté dans la tête de ces derniers”. »
« Se projeter dans une activité genrée avec son bébé est déjà, pour les auteurs, une “représentation ancrée dont nous avons du mal à nous débarrasser”. “Il apparaît donc indispensable de sensibiliser et d’éduquer les parents à l’égalité entre les filles et les garçons dès la grossesse.”
« La rééducation in utero, il fallait y penser! », s’insurge Eugénie Bastié.
« Dans leur viseur, les jouets aussi, évidemment. "Le choix des jouets contribue à renforcer le poids des stéréotypes de genre", écrivent-ils, tout en édictant doctement leurs conseils: "Il appartient donc aux parents de ne pas céder au conformisme et à la facilité, en veillant à donner accès à une large gamme de jouets." À quand une liste de Noël labélisée par l’État ? »
« Non seulement cette politique d’ingénierie sociale est une ingérence inacceptable dans la liberté d’éducation, mais elle repose sur des fondements erronés (...) », condamne la journaliste.
« D’après de nombreuses études, le fait que garçons et filles ne s’intéressent pas aux mêmes jouets est un invariant de l’humanité aux sources biologiques et non pas une pure construction sociale, explique-t-elle. Citons, entre autres, l’étude publiée dans Archives of Sexual Behaviour en 2021 (...) réunissant 75 enquêtes, établit que "les préférences en matière de jouets liées au genre peuvent être considérées comme une constatation bien établie", et ce "dès l’âge de 9 mois". Ces préférences reposent sur des différences biologiques qui donnent aux garçons plus d’aptitude à la rotation mentale et d’intérêt pour l’espace tandis que les petites filles s’intéressent plus aux visages et ont une meilleure motricité fine.»
« Les adeptes du genre confondent la cause et l’effet: ce n’est parce que les enfants sont soumis aux “stéréotypes de genre” qu’ils jouent à des jouets différents, mais parce qu’ils sont différents qu’ils se tournent en moyenne vers des activités différentes », conclut-elle.
Photo : D.R.
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