Wokisme en France : vers la banalisation de l’homosexualité ?

Photo : Mircea Iancu de Pixabay

Wokisme en France : vers la banalisation de l’homosexualité ?

Une étude récente de l’Institut national d’études démographiques (Ined), publiée le 30 avril 2025, révèle une tendance préoccupante : près d’une jeune femme sur cinq en France, âgée de 18 à 29 ans, ne se considère plus comme hétérosexuelle. Ce chiffre atteint 19 %, contre seulement 8 % chez les jeunes hommes de la même tranche d’âge. Une évolution fulgurante en moins d’une décennie : en 2015, elles n’étaient que 3 % à se déclarer autrement.

L’Ined avance plusieurs facteurs explicatifs : la "banalisation de l’homosexualité", le climat socioculturel post-#MeToo, mais aussi une perception dévalorisée de l’hétérosexualité, notamment à travers le prisme des débats sur les rôles hommes-femmes et le partage des tâches domestiques. L’étude évoque même une « désirabilité en baisse » de l’hétérosexualité chez certaines jeunes femmes, influencées par un discours ambiant souvent hostile à la figure masculine traditionnelle.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2023, 10 % des jeunes femmes se déclaraient bisexuelles, 5 % pansexuelles et 2 % lesbiennes, tandis que 81 % s’identifiaient encore comme hétérosexuelles. Chez les jeunes hommes, les proportions sont plus faibles : 3 % bisexuels, 3 % homosexuels, et 92 % restés hétérosexuels. On observe également un glissement générationnel : seulement 78 % des femmes âgées de 18 à 21 ans se disent hétérosexuelles, contre 87 % chez les 26-29 ans. L’étude révèle aussi que 1,7 % des jeunes se définissent comme non binaires, un phénomène quasi inexistant il y a dix ans. Ce basculement est d’autant plus marquant qu’en 2015, seulement 7 % des femmes déclaraient une attirance pour les deux sexes, contre 37 % aujourd’hui. En huit ans, c’est une véritable révolution anthropologique qui s’est opérée.

Cette tendance n’est pas isolée : elle se retrouve dans d’autres pays occidentaux, notamment en Amérique du Nord. Mais elle pose une question fondamentale : dans quelle société voulons-nous faire grandir nos enfants ? À force de déconstruire l’ordre naturel et la complémentarité homme-femme, on sème la confusion dans les esprits les plus fragiles : ceux des jeunes en quête de sens, de vérité et d’amour authentique.

Pour les catholiques, ce constat sonne comme un appel. Il est urgent de réaffirmer la beauté de la vocation humaine dans son unité : homme et femme, créés pour aimer en vérité. Là où le monde propose des identités multiples, l’Évangile rappelle une dignité unique. C’est là, et seulement là, que la jeunesse retrouvera la paix intérieure.                               

Source : https://www.valeursactuelles.com/societe/une-jeune-femme-sur-cinq-de-18-a-29-ans-ne-sidentifie-pas-comme-heterosexuelle-en-france 

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