Un transgenre reconnu mère !
Jusqu’où les folies de la théorie du genre vont-elles conduire notre société ?
Cette dernière affaire semble avoir dépassé toutes les limites : un tribunal vient de reconnaître « en qualité de mère » un homme qui avait changé de sexe à l'état civil avant d’engendrer.
L’histoire n’est pas simple à suivre : tout a commencé en 2011, quand Bernard, déjà père de deux enfants, change de sexe à l'état civil et devient Claire (les prénoms sont modifiés).
Trois ans plus tard, une petite fille naît, conçue par son père biologique, mais sous l’identité de femme de ce dernier !
“Claire” veut alors établir devant notaire une reconnaissance prénatale de maternité pour l'enfant à naître, en qualité de « mère non gestatrice », ce qui lui sera refusé : devenue femme, Claire n'est pas reconnue comme mère, ni considérée comme père.
Sur l'acte de naissance de la petite fille, figure seulement le nom de la mère qui a accouché.
Autre volet de ce mélodrame : en 2018, la cour d'appel de Montpellier accorde à Claire le statut - inédit - de « parent biologique ». Mais cela ne convient pas aux parents et ils se pourvoient en cassation.
La haute juridiction juge alors qu'une femme trans, qui procrée « au moyen de ses gamètes mâles », ne peut faire reconnaître son lien biologique avec l'enfant « qu'en ayant recours aux modes d'établissement de la filiation réservés au père », relate Le Figaro.
La cour d'appel de Toulouse, devant laquelle l'affaire a été renvoyée, vient de rendre une décision invraisemblable : « deux filiations maternelles peuvent en l'espèce être établies avec la mention de l'époux devenu femme "en qualité de mère". »
Cette décision de justice rappelle « combien il est fondamental d'établir une filiation en respectant l'identité du parent, sa vie privée et celle de son enfant », jubile l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens.
Pour Aude Mirkovic, maître de conférences en droit privé et porte-parole de l'association Juristes pour l'enfance, « C'est une utopie de parler d'une femme qui fournit des spermatozoïdes. Cette décision fait prévaloir l'utopie du désir et de la volonté des adultes sur la réalité de la filiation de l'enfant. La volonté d'une personne de vivre dans le sexe opposé à son sexe biologique relève de sa vie privée, mais n'a aucune légitimité à impacter l'état civil de l'enfant : le fait de l'avoir engendré ne confère aucun droit de trafiquer l'état civil de cet enfant pour l'adapter au ressenti personnel du ou des parents », dénonce-t-elle avec force.
Source : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/une-femme-transgenre-peut-se-desormais-se-declarer-mere-d-un-enfant-concu-avant-sa-transition-20220209
Souce image : par Tumisu de Pixabay
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