Un athlète transgenre aux JO de Tokyo !
C’est une première. Car bien que la participation des athlètes transgenres aux Jeux Olympiques soit autorisée par le Comité International Olympique depuis 2004, aucun sportif transgenre n’avait concouru jusqu’ici.
La Néo-Zélandaise Laurel Hubbard, 43 ans, compétitrice en haltérophilie dans la catégorie des plus de 87 kg, est donc « la première » athlète transgenre à participer aux JO.
Avant d’effectuer sa transition au début des années 2000, « elle » s’appelait Gavin Hubbard, et s’était déjà illustré en haltérophilie, se faisant remarquer dans la catégorie junior chez les garçons. Depuis son changement d’identité, elle a participé à plusieurs compétitions, remportant notamment la deuxième place aux Championnats du monde en 2017, deux médailles d’or lors des Jeux du Pacifique en 2019 et l’accès au top 10 mondial.
Pour pouvoir concourir dans la catégorie féminine, Laurel Hubbard a dû présenter un faible taux de testostérone (moins de 10 nanomoles par litre de sang) pendant douze mois consécutifs.
Des conditions insuffisantes selon ses adversaires. Et elles ont bien raison : quid de la physiologie corporelle? Les muscles, le squelette et la force des os, qui restent bien ceux d’un homme !
Une participation inédite, donc, et qui soulève de nombreuses questions en termes de bioéthique, de science, d’équité et d’identité dans le sport.
Les sportifs restent très divisés à ce sujet et plusieurs d’entre eux ont élevé leurs voix, à juste titre, contre la présence de Laurel Hubbard aux JO, qu’ils jugent « injuste ». Comme l’a affirmé l’haltérophile belge Anna Van Bellinghen dans les colonnes du New Zealand Herald, soulignant que « les athlètes féminines sont désavantagées par rapport aux athlètes transgenres ».
« Je suis heureuse de m’adresser à une personne transgenre de la manière qu’elle le souhaite, mais je n’aimerais pas avoir à concourir contre elle. Ce ne serait pas juste », renchérit Martina Navratilova, ancienne championne de tennis.
Au final, l’athlète transgenre n’aura réussi à soulever aucune des barres durant l’épreuve...ce qui, bien sûr, n’enlève rien au scandale de sa participation dans la catégorie féminine.
Source photo : Canva.com
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