
Théorie du genre : il n’y a pas de fatalité !
L’une des ruses les plus sournoises, et les plus efficaces, des adversaires de notre civilisation chrétienne est sans doute celle qui consiste à faire croire que les changements qu’ils exigent sont de toute façon inéluctables et que s’y opposer est donc une perte de temps.
Il s’agit là en fait d’un héritage du marxisme qui prétendait que l’avènement du communisme était inscrit dans le sens de l’histoire. Trente ans après la chute de l’URSS, on mesure toute l’escroquerie de cette pseudo-loi érigée en dogme « scientifique » par les disciples de Marx.
Mais, durant plusieurs décennies, le communisme a bien pu sembler inarrêtable ce qui n’a pas manqué de faire douter nombre de ses opposants. Mutatis mutandis la situation se repère aujourd’hui avec la théorie de genre. Partout, celle-ci semble avancer et ses promoteurs voudraient que chacun adhère au mythe de son invincibilité. On comprend alors mieux pourquoi les médias cachent, ou au moins minimisent, certains événements…
En voici deux qui démontrent que les seules batailles perdues d’avance sont celles que l’on refuse de mener. La première nous vient du Pérou. Il y a quelques mois, le gouvernement de ce pays a dû en effet renoncer à introduire la théorie du genre dans les manuels scolaires sous la pression populaire.
En mars 2017, plus d’un million et demi de personnes ont participé à des défilés massifs pour s’opposer au projet du Ministère de l’Education de promouvoir un enseignement prenant en compte les principes de la théorie du genre. « Le gouvernement veut homosexualiser l’enfance péruvienne », proclamaient certaines banderoles lors de ces manifestations.
L’injonction adressée aux apprentis sorciers par les participants de cette gigantesque insurrection pro-famille fut on ne peut plus clair : « ne touche pas à mes enfants » (« con mis hijos ne te metas », en espagnol).
Le site Réinformation.TV rapporte les paroles fortes du Père Luis Gaspar, vicaire épiscopal de la Commission Famille et Vie de l’archidiocèse de Lima : « Nous sommes au cœur d’une guerre morale, d’une guerre spirituelle, et le champ de bataille est l’esprit de vos enfants, nous allons le défendre jusqu’à la fin de nos jours. » A la suite de ces manifestations, le gouvernement péruvien a retiré toute mention de l’idéologie du genre dans les programmes obligatoires, remplaçant le curriculum modifié de 2016 par la version de 2009.

Antoine Béllion
Sources : Plus d’un million et demi de personnes à la manifestation contre l’idéologie du genre au Pérou
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Photo : Reinformation.tv
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