Royaume-Uni : la Haute Cour décide de protéger les enfants de la théorie du genre
Un revers pour les partisans de la théorie du genre, un « terrible coup pour les jeunes trans partout dans le pays », selon un membre de l’association d’« aide aux enfants transgenres » Mermaids : la Haute Cour britannique a décidé de protéger les jeunes adolescents des affres de la théorie du genre.
Les juges ont tranché dans une décision très attendue, le premier décembre dernier : désormais, les enfants britanniques ne pourront plus commencer de transition de genre avant 16 ans.
Rappelons que celle-ci se réalise à travers les « inhibiteurs de puberté ».
Ainsi, avant de pouvoir entamer le processus de transition, les mineurs de moins de 16 ans devront désormais en comprendre les conséquences « immédiates et à long terme ».
« Compte tenu des conséquences à long terme des interventions » et du caractère « encore innovant et expérimental » des inhibiteurs de puberté, les juges ont également exigé que les médecins demandent l’autorisation d’un tribunal avant de commencer tout traitement.
Cette décision de justice ne fait évidemment pas les affaires du Tavistock and Portman NHS Trust, qui gère le seul service de changement pour les mineurs au Royaume-Uni.
Une jeune femme de 23 ans, Keira Bell, avait pris des inhibiteurs de puberté à 16 ans et subi une double mastectomie à 20 ans, espérant que cette transition vers une identité masculine l’aiderait à « atteindre le bonheur ». Puis elle a regretté sa décision, et porté plainte contre le Tavistock and Portman NHS Trust.
Aujourd’hui, elle se félicite de la décision de la Haute Cour : « Je suis ravie de voir que le bon sens l’a emporté », estime-t-elle. « Ce jugement n’est pas politique, il s’agit de protéger les enfants vulnérables », a-t-elle ajouté.
Lors d’une audience en octobre, son avocat avait déclaré que les adolescents « ne sont pas capables de bien comprendre la nature et les effets des inhibiteurs hormonaux ».
Pour Paul Conrathe, un autre avocat, cette décision des juges est « un jugement historique qui protège les enfants qui souffrent de dysphorie de genre ».
Nathalie Burckhardt
Photo : Image par Lisa Runnels de Pixabay
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