Pour Mgr Schneider, la gestion de la crise du COVID est « un signe évident de dictature mondiale »
Lors d’une courte visite en France fin septembre dernier, Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Nur-Sultan (Kazakhstan), a été interviewé par l’excellente journaliste Jeanne Smits sur la crise sanitaire actuelle du COVID-19. Voici quelques extraits.
Retrouvez l'interview complète sur le site : https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2020/10/mgr-athanasius-schneider-evoque.html
« Jamais dans l'histoire récente une telle situation ne s'est produite où globalement, dans presque tous les pays, à quelques exceptions près, tous devaient observer très strictement les règles de comportement extérieures, y compris sous la menace de sanctions », dénonce Mgr Schneider. Alors qu’« il est prouvé que les victimes et les maladies n'étaient pas tellement plus importantes par rapport aux épidémies de grippe des autres années », explique-t-il.
« Je ne nie pas l'épidémie de COVID, elle existe, précise-t-il, mais il faut se demander pourquoi ils ont fait cela maintenant, et il est évident qu'ils ont utilisé une épidémie qui ne dépasse pas les précédentes épidémies de grippe pour imposer des mesures aussi disproportionnées à toute la population, de sorte qu’on a la sensation de vivre dans une espèce de prison, ou une sorte d'esclavage. »
« Ainsi, le signe extérieur du masque que toute la population doit porter est disproportionné. C'est un signe extérieur auquel toute la population est soumise, le signe que ceux qui nous gouvernent ont maintenant entre leurs mains toute la population, véritablement comme des esclaves obéissants et des marionnettes. C'est très dangereux et cela devrait nous inquiéter profondément », car « les gouvernants peuvent en un instant littéralement faire taire toute la population et la garder chez elle, enfermée, pour qu'ils puissent faire ce qu'ils veulent », insiste le prélat.
« C'est vraiment un signe évident de dictature mondiale qui va dans le sens du gouvernement mondial (…) ce n'est pas tant l'efficacité pour la santé qu'ils recherchent en premier lieu, mais le contrôle, pour que nous soyons soumis à un seul code de conduite », avertit Mgr Schneider.
« Maintenant, nous sommes complètement contrôlés, mais c'est pire parce que ces mesures, je dirais, nous rendent stupides. Les gouvernements nous rendent fous. C'est une méthode de dictateurs : il s’agit de fermer notre intelligence, d’éteindre notre propre pensée, même face aux preuves. (…) C'est une sorte de lavage de cerveau : on s'habitue à une absurdité évidente. Et cela a pour moi tous les signes d'une dictature. »
« Nous devons résister, parce que nous avons encore notre raison. Nous devons concilier les mesures raisonnables d'hygiène et de sécurité avec la raison elle-même ; nous devons insister sur ce point », lance-t-il.
Par exemple, « l'expression « distance sociale » n'est pas bonne, parce que nous nous éloignons les uns des autres ; le terme pour moi est déjà dangereux parce qu'il crée des personnes isolées et les rend plus égoïstes : « C’est seulement pour moi, je vis pour moi, pour ma santé. »
Deuxième aspect crucial, Mgr Schneider insiste sur le fait que les responsables de ce chaos « sont en train d'éliminer complètement de la société tous les aspects de la religion. »
« On ne nous parle que de la vie corporelle, de la vie temporelle, déplore-t-il. (…) Nous sommes aujourd’hui témoins, jusqu’au sein de l'Église, de cette collaboration avec ce naturalisme extrême, qui élimine toute vision de la vie surnaturelle, de la vie éternelle.»
Il lance un appel : « Il y a encore une vie éternelle : ne paniquez pas tant à propos de vos soucis qui ne concernent que la vie temporelle ! Aujourd’hui, c’est le gouvernement qui dit : vous êtes entre nos mains, complètement, nous vous protégeons. C'est très dangereux. »
A la fin de l’entretien, Mgr Schneider confie ses craintes profondes : « Je me trompe peut-être, mais je soupçonne que cette situation COVID a été créée en partie non seulement pour mettre en place une nouvelle dictature et un nouveau contrôle de la population, mais aussi, d'une certaine manière, pour légaliser l'avortement au niveau mondial (…) par le biais du vaccin qui utilisera des parties de bébés avortés. »
« Le vaccin sera alors imposé et obligatoire (…), mais le seul vaccin accepté sera celui fabriqué avec des cellules de bébés avortés. »
« Le danger est là, et nous devons y résister », conclut-il.
Nathalie Burckhardt
Source : https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2020/10/mgr-athanasius-schneider-evoque.html
Photo: Capture d’écran YouTube - Real Catholic family life is the road out of apostasy: Bishop Schneider - LifesiteNews
Big Tech nous censure.
Aidez-nous !
Votre don permet de maintenir notre site web en activité. C'est seulement ici que nous pouvons diffuser notre message sans être soumis à la censure.