
Photo : Image de Nhat Vu de Pixabay
Nanterre : l’État bloque l’agrandissement de la mosquée
Depuis plusieurs années, la mosquée de l’institut Ibn Badis de Nanterre cherche à accroître son influence locale par l’acquisition d’un bâtiment communal voisin.
Ce projet, mené depuis six ans, se heurte à la ferme opposition de l’État, qui considère le projet, non pas comme une simple opération immobilière, mais bien une question d’ordre idéologique et républicain.
En effet, comme le rapporte Le Parisien, le projet d’extension de l’institut Ibn Badis pose de sérieuses questions en matière de respect des valeurs républicaines. Loin d’être un simple lieu de culte, cette structure abrite également une école privée, dont les méthodes pédagogiques ont déjà été mises en cause par l’Éducation nationale pour leur manque d’esprit critique.
La démarche, soutenue par la municipalité communiste locale, se heurte à plusieurs irrégularités relevées par la préfecture des Hauts-de-Seine. Déjà en 2021, une délibération avait été annulée pour « prix de vente sous-évalué » qui masquait une subvention déguisée. En 2024, la tentative de reconduire la cession, sans intégrer les coûts de désamiantage, avait une nouvelle fois soulevé l’indignation des services étatiques. À chaque étape, l’administration locale paraissait vouloir passer outre des objections légitimes, illustrant ainsi une volonté affichée de donner des avantages à une institution dont l’orientation idéologique inquiète.
Ces manquements techniques s’ajoutent aux inquiétudes suscitées par le positionnement de l’institut, dont les activités s’étendent au-delà du simple lieu de culte.
Car au-delà des enjeux purement financiers, le projet est également critiqué pour les valeurs qu’il véhicule. L’institut, qui abrite également une école privée faisant l’objet de critiques sur ses méthodes pédagogiques, se trouve désormais sous haute surveillance. Le dirigeant, Rachid Abdouni, est reconnu pour ses prises de position virulentes contre les autorités. Ses interventions sur les réseaux sociaux et ses réponses aux controverses, notamment lors des événements du 7 octobre où aucune condamnation claire des actes terroristes du Hamas n’a été formulée, alimentent le débat sur ses véritables engagements.
Conscient des risques d’une influence idéologique jugée préoccupante, l’État a préféré proposer une alternative pour la parcelle visée, en suggérant l’implantation d’un centre d’insertion professionnelle (EPIDE). Cette solution, saluée par le maire comme un « message d’espoir » pour les jeunes, s’inscrit dans une démarche visant à préserver l’équilibre républicain tout en répondant aux besoins concrets de la commune.
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