L’immigration a coûté plus de six milliards d’euros en 2019 !
Un audit récent de la Cour des comptes a révélé que « les dépenses de l’État liées à ces politiques [d’immigration] sont estimées à 6,57 Md€ en 2019, (…) en progression d’environ 48% par rapport à 2012. » Selon le document, « l’asile explique un tiers de cette progression et l’aide médicale d’État un cinquième ».
« En 2019, la France a délivré 276.576 premiers titres de séjour à des ressortissants non européens », soit une augmentation de 38% depuis les années Sarkozy. De plus, on peut lire dans ce précieux document que « 154.620 demandes d’asile ont été enregistrées, plaçant la France dans la fourchette haute des pays de l’Union européenne et son système d’asile sous forte tension. »
Alors que le système français ne privilégie guère l’immigration professionnelle (régulière), beaucoup moins en tout cas que ses voisins européens et à peine un peu plus que les Etats-Unis, la France régularise plus de 37.000 illégaux par an ! La loi impose une présence de cinq ans sur le territoire national pour en bénéficier, mais au bout de seulement trois, le système peut profiter à un étranger en situation irrégulière, s’il parvient à attester de «flux de revenus réguliers» explique Le Figaro.
Le rapport calcule que 350.000 à 400.000 étrangers entrent ainsi dans la catégorie d’« immigrants irréguliers ».
Par ailleurs, des dizaines de milliers de clandestins censés être expulsés restent chaque année en France : « En 2018, le ministère de l’intérieur a ainsi dénombré 30 276 départs, dont 19.957 sous l’effet d’une mesure administrative. Le nombre de mesures prononcées s’étant élevé à 132.978, le ratio se situerait cette année-là autour de 15 % ».
Des chiffres inquiétants, enfin mis en lumière par un rapport officiel.
Guillaume Gattermann
Photo : Creative Commons CC0 - Migrants dans la « jungle » à Calais, 2015. VOA Nicolas Pinault
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