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Les problèmes de dysphorie du genre ne diminuent pas avec les thérapie de “transition”
Quoi qu’en dise la gauche, les interventions hormonales et chirurgicales sur les transgenres ne règlent pas les problèmes de santé mentale des enfants souffrant de dysphorie de genre, révèle une nouvelle évaluation de la littérature scientifique disponible sur le sujet. L’analyse d’une soixantaine d’études par l’American College of Pediatricians l’affirme carrément : « Il n’existe pas d’études à long terme démontrant les avantages ni d’études évaluant les risques associés aux interventions médicales et chirurgicales pratiquées sur ces adolescents. Il n’existe aucune preuve à long terme que les problèmes de santé mentale diminuent ou s’atténuent après une thérapie d’affirmation du genre. » Avant comme après la thérapie, les jeunes concernés, dont l’« identité de genre » ne correspondrait pas au sexe dit « biologique », présentent un risque plus élevé de psychopathologie que ceux ne souffrant pas de cette discordance. Le traitement ne change rien à leur mal-être, en somme…
L’étude note une véritable explosion du nombre de jeunes qui se disent eux-mêmes « bisexuels, gays ou en questionnement », en se fondant sur les statistiques des Centers for Disease Control : le pourcentage est passé de 11 % en 2015 à plus du double (25 %) en 2021. Parmi ceux-ci, les mineurs diagnostiqués comme souffrant de « dysphorie de genre » sont ceux qui présentent des taux plus élevés de problèmes de santé mentale, allant jusqu’aux tendances suicidaires. L’étude Adolescent Brain Cognitive Development Study a étudié les cas de plus de 11.000 enfants de 9 et 10 ans…
La dysphorie de genre chez les mineurs, une maladie mentale
Cette relation entre la « dysphorie de genre » et la maladie mentale est volontiers niée par les activistes de l’idéologie du genre, qui invoquent souvent une étude de l’Université de Washington-Seattle prétendant le contraire. Le réexamen ultérieur des données de cette étude révèle au contraire « des niveaux de dépression légèrement plus élevés, mais des différences significatives et substantielles dans l’anxiété et l’estime de soi, avec des résultats en faveur [des enfants sans confusion de genre], même lorsque les enfants [avec confusion de genre] avaient des niveaux élevés de soutien parental pour leur transition de genre ».
Le risque accru de suicide est souvent mis en avant pour inciter les parents à permettre aux adolescents « dysphorique » de faire une « transition » vers l’autre sexe, sans que l’on puisse cependant vérifier dans les faits le grand nombre de passages à l’acte qui sont brandis à cette fin – il y en a moins que chez les jeunes anorexiques ou dépressifs. Cette pression va pourtant jusqu’à les séparer de leurs enfants mineurs.
En tout état de cause, l’étude du Collège américain des pédiatres qualifie de « gravement défectueuses » la plupart des recherches qui promeuvent la « transition » comme remède à tous ces problèmes. Elle pointe « des échantillons de petite taille, un recrutement biaisé, des patients perdus de vue et des durées de suivi extrêmement courtes », et souligne que les suivis à long terme qui existent concernent des personnes qui ont « transitionné » à l’âge adulte, après avoir été soumises à une évaluation beaucoup plus rigoureuse avant la « transition » que celle appliquée aujourd’hui. « Malgré cela, la recherche sur le suivi à long terme des adultes transgenres [s’identifiant comme tels] est préoccupante en raison de son incapacité à montrer une amélioration de la santé mentale », précisent les auteurs.
La transition de genre des mineurs et le problème du suicide
Ils citent d’abord une étude montrant que « les effets des bloqueurs de la puberté sur les idées suicidaires sont très peu connus ». Et constatent, à l’inverse, qu’« un examen complet des données de 2021 portant sur les 3.754 adolescents transgenres de familles militaires américaines sur une période de 8,5 ans a montré que l’utilisation d’hormones transsexuelles entraîne un recours accru aux services de santé mentale et aux médicaments psychiatriques, ainsi qu’une augmentation des idées suicidaires et des tentatives de suicide ».
La « dysphorie de genre » est tellement à la mode que d’autres raisons pouvant expliquer le mal-être d’un enfant sont souvent oubliées : la précipitation à traiter le sexe d’un enfant dysphorique comme le problème peut empêcher d’en identifier la véritable source : les troubles du spectre autistique (TSA), les traumatismes dus à des abus sexuels ou le rejet familial ou social. En utilisant cinq ensembles de données transversales indépendantes comprenant 641.860 individus, les chercheurs ont constaté que « les individus transgenres et de genre “diversifié” présentent des taux plus élevés d’autisme et d’autres diagnostics neuro-développementaux et psychiatriques que la moyenne ». Pire : « Il existe des preuves solides que les enfants et les adolescents qui s’identifient comme transgenres ont subi un traumatisme psychologique important à l’origine de leur dysphorie de genre. »
Ceux qui subissent un traitement d’affirmation du genre présentent des taux élevés de tentatives de suicide ou de suicides « réussis », mais ce n’est pas pour autant qu’on réalise des études de long terme à la suite de ce genre d’interventions, regrettent les pédiatres américains. Et d’ajouter : « Une attention et un soutien accrus devraient être accordés aux personnes qui cherchent de l’aide pour se détransitionner après avoir pris une décision au cours de leurs années d’adolescence formatrices avec des conséquences à vie, y compris la stérilité possible et la perte de la fonction sexuelle. »
Eh oui, il n’est pas si facile d’en revenir…
Source : https://reinformation.tv/transition-genre-probleme-mineurs-smits/
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