Le coût faramineux de la politique migratoire française pour le contribuable

Le coût faramineux de la politique migratoire française pour le contribuable

Le site d’information « causeur.fr » a publié le 11 décembre 2018 un article très éclairant sur le coût que représente la politique migratoire en France.

En effet, depuis plusieurs années, l’Etat invite tous les étrangers entrés en France sans visa à déposer une demande d’asile. Cette générosité n’est pas passée inaperçue. Alors que la demande d’asile baisse partout en Europe, celle-ci est en hausse quasi ininterrompue en France.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2017, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a enregistré 100 613 dépôts de demandes, soit une hausse de 17,4 % par rapport à 2016.

L’absurdité ne réside pas dans la pression migratoire, mais dans le fait que le gouvernement n’entend pas agir sur ces arrivées massives. Christophe Castaner s’est borné à déclarer que « la diminution du nombre de migrants arrivant en France depuis les pays voisins a vocation à être limitée puisque les pays voisins enregistrent eux-mêmes une baisse des arrivées. C’est le pari que nous faisons ».

En d’autres termes, le nombre des migrants finira un jour par baisser, pas la peine de se faire remarquer par une répression inconsidérée…

Quel est le coût de cette inaction du gouvernement ?

Voici quelques chiffres éloquents :

– Hébergement et allocations : l’exercice du droit d’asile représente 1,35 milliard d’euros en autorisations d’engagement et 1,21 milliard d’euros en crédits de paiement.

– L’Allocation pour demandeur d’asile (ADA) est budgétée pour 2019 à 335,8 millions d’euros.

Les coûts d’hébergement par personne et par jour varient de 16 à 60 euros, d’où un coût global d’un demi-milliard d’euros.

– Aide médicale d’Etat (AME) : les clandestins ne sont pas seulement rémunérés et hébergés, ils sont aussi soignés quand ils résident depuis plus de trois mois en France. Ce qui représente un milliard d’euros pour une distribution de soins qui touche 300 000 personnes environ.

– Prise en charge des mineurs non accompagnés par l’Aide sociale à l’enfance: depuis 2015, des jeunes de 12 à 18 ans (certaines estimations parlent de 50 000) venus généralement de pays d’Afrique du Nord, se multiplient sur le territoire national, vivent en bandes, semant la terreur sur la population locale. Sans papiers, mutiques sur leur pays d’origine, ils sont difficiles à expulser.

Ces jours-ci, les gilets jaunes ont clairement fait comprendre au gouvernement qu’ils n’entendaient pas faire les frais, entre autres, de sa politique migratoire par une taxation sans frein des classes populaires.

Hélas, la dynamique migratoire est lancée et ne semble pas prêt d’être stoppée… jusqu’où ira cette inconscience et irresponsabilité de nos dirigeants ?

Adèle Cottereau

Photo : Des migrants clandestins en Hongrie près de la frontière serbe – Gémes Sándor/SzomSzed [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons
Source : Pourquoi Bercy aura du mal à financer les mesures promises aux gilets jaunes