L’arabe à l’école ? Le ministre Blanquer dans les pas de Vallaud-Belkacem

L’arabe à l’école ? Le ministre Blanquer dans les pas de Vallaud-Belkacem

Le 10 septembre 2018, sur BFMTV, le ministre de l’Education nationale a fait siennes les recommandations d’un récent rapport de l’Institut Montaigne préconisant de relancer l’apprentissage de la langue arabe dès l’école primaire. D’après lui, cette langue devrait être apprise et « pas seulement par les personnes d’origine maghrébine ou de pays de langue arabe ».

En manifestant sa volonté de faire entrer la langue du Coran dans les écoles françaises, M. Blanquer s’aligne sur les positions des pires idéologues qui l’ont précédé rue de Grenelle. Le ministre est-il conscient du fait que l’enseignement de l’arabe à l’école constitue l’une des revendications de l’Organisation de la coopération islamique ?

Dès 2011, Luc Chatel avait en effet annoncé l'ouverture de classes de langues orientales en arabe, afin que cet enseignement ne soit pas "cantonné (...) aux élèves issus de l'immigration".

« L’enseignement de l’arabe doit être un axe de développement stratégique du ministère », avait quant à lui déclaré Vincent Peillon en 2012. Puis, en 2016, ce fut au tour de Najat Vallaud-Belkacem de défendre l’enseignement de l’arabe, cette fois dès le CP !

Ce dont nos enfants ont besoin, c’est d’apprendre la langue française, de connaître notre littérature et l’histoire de notre pays. Pas d’apprendre l’arabe. C’est aberrant et tout à fait injustifié ! Quoi qu’en dise le Ministre, la langue arabe n’a rien à voir avec notre culture. Bien sûr elle peut être apprise comme d’autres langues exotiques, mais à l’université, pas à l’école primaire.

D’après Jean-Michel Blanquer, enseigner l’arabe à l’école permettrait d’éviter que les jeunes musulmans se radicalisent. Autrement dit, il faudrait enseigner l’arabe pour éviter les attentats. Une telle attitude s’appelle de la soumission, ni plus ni moins. C’est céder à la stratégie d’intimidation mise en place par les islamistes.

Autrement, quelle sera la prochaine étape ? Des cours de Coran à l’école ?

La vérité c’est qu’on ne combat pas l’islam conquérant en enseignant la langue qu’il pratique, on le combat en promouvant notre culture, dont la langue française constitue la pierre angulaire !

C’est pourquoi Avenir de la Culture a lancé une pétition exigeant du Ministre qu’il renonce à son projet.

Antoine Bellion

Photo : Najat Vallaud-Belkacem et Jean-Michel Blanquer.(© Julien PAISLEY from Flickr et Amélie Tsaag Valren from Wikimedia Commons)